N° F20230918162728

Administration sous-cutanée des bêta-lactamines : Évaluation de la tolérance et des concentrations plasmatiques

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Objectifs poursuivis

Prise en charge des patients

Domaines médicaux investigués

Maladies infectieuses

Bénéfices attendus

La voie d’administration sous-cutanée (SC) des médicaments est devenue une pratique courante dans certaines spécialités (soins palliatifs, gériatrie). Le recours à la voie SC est une alternative en l’absence de voie Intraveineuse (IV) ou intramusculaire (IM) disponibles, en cas d’impossibilité d’administration par voie orale ou encore pour faciliter le retour à domicile ou pour les soins palliatifs. De nombreux médicaments sont utilisables par voie SC mais peu d’études cliniques évaluent le niveau de pertinence scientifique justifiant leur utilisation. Selon une étude, plus de 96% des infectiologues et gériatres français ont déclaré y avoir recours dans leur pratique courante. Selon cette même étude, les prescripteurs déclarent ne pas avoir recours à la voie SC en raison de l’absence de données Pharmacocinétiques/Pharmacodynamie (PK/PD) (59,7%), d’Autorisation de Mise sur le Marché pour cette voie (29,2%), de traitement IV préalable (14,4%) ou encore en l’absence de dosages plasmatiques disponibles (3%).. . L’absorption des principes actifs par voie SC est généralement retardée par rapport à la voie IV, ce qui rend son utilisation particulièrement intéressante pour les antibiotiques temps dépendants comme les bêta-lactamines.. . En France, parmi les bêta-lactamines, seule la ceftriaxone a l’AMM pour une administration SC. Des études comparatives ont montré une efficacité similaire entre la voie SC et la voie IV pour la ceftriaxone, l’ertapénème et le céfépime.. . Une revue de la littérature a permis d’actualiser l’utilisation de la voie SC, notamment pour l’administration des béta-lactamines dans le traitement des infections de l’adulte. Une étude a évalué la sécurité d’utilisation de l’association pipéracilline/tazobactam par voie SC chez 113 patients hospitalisés. Le nombre d’évènements indésirables (EI) n’était pas différent de la voie IV. Trois cas rapportés de l’utilisation de ceftazidime par voie SC ont permis de mettre en évidence le succès clinique pour le traitement d’infections diverses et une bonne tolérance au traitement. Une étude évaluant la tolérance et les concentrations sériques de céfépime par voie SC dans le cadre de la prise en charge d’infections ostéo-articulaires (IOA) chez onze patients a permis de conclure que l’utilisation de céfépime par cette voie semble être une alternative bien tolérée (aucune complication locale liée à l’administration SC n’a été décrite). Les concentrations résiduelles étaient supérieures. mg/L chez 80% des patients et toujours largement supérieures aux concentrations minimales inhibitrices (CMI) des germes documentés.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux bénéficiaires de soins et de prestations médico-sociales
Informations relatives à la prise en charge sanitaire, médico-sociale et financière associées à chaque bénéficiaire
Informations relatives aux pathologies des personnes concernées
Informations recueillies à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et médico-social

Source de données utilisées

Autres sources

Variables sensibles utilisées

Année et mois de naissance
Date de soins
Date de décès (le cas échéant)

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement public de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

Fondation Hôpital Saint-Joseph

185 rue Raymond Losserand 75014 Paris

Calendrier du projet

Terminé
Date de début : 18/09/2023 – Date de fin : 31/12/2028 Durée de l'étude : 5,3 ans
Etape 1 : Dépôt du projet
18/09/2023

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence

Numéro d'autorisation CNIL

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

2

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(a) consentement spécifique, éclairé et univoque

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(a) consentement spécifique, éclairé et univoque

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Le formulaire d’information et de non-opposition est remis à chaque patient éligible. Si le patient ne s’oppose pas à l’utilisation de ses données, sa non opposition est recueillie. Les données médicales seront alors recueillies à partir de son dossier médical informatisé. Les données recueillies correspondent aux données démographiques, données liées à la maladie, données biologiques incluant les résultats des dosages sanguins réalisés dans le cadre de la prise en charge habituelle des patients.. . Ce formulaire d’information précise que l’inclusion dans un protocole de recherche n’impliquant pas la personne humaine ne peut pas être réalisée sans information préalable, que le médecin investigateur doit fournir toutes les explications nécessaires concernant cette recherche, conformément aux dispositions des articles 13 et 14 du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD, Règlement (UE) 2016/679 du Parlement Européen et du Conseil du 27 avril 2016). L'information à la recherche fait l'objet d'un document écrit.. . Le patient peut à tout moment arrêter sa participation à la recherche sans justification conformément à l’article 21 du RGPD. Ceci n’aura pas de conséquence ni sur la qualité des soins et des traitements qui lui seront fournis ni sur sa relation avec son médecin. Les données recueillies jusqu’à l’expression de son opposition seront utilisées sauf demande exprès de sa part. En effet, conformément à l’article 17 du RGPD, le patient a le droit de demander l’effacement de ses données la concernant déjà collectées. Son opposition et l’accord d’utilisation ou non de ses données précédemment recueillies seront tracés dans son dossier médical informatisé.. . Conformément aux dispositions des articles 15 et 16 du règlement (UE) 2016/679 du 27 avril 2016 (Règlement Général sur la protection des données) de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, modifiée par la loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 (décret n° 2018-687 du 1° août 2018), le patient dispose d’un droit d’accès, de rectification, de portabilité, d’effacement des données collectées dans le cadre de cette recherche ou une limitation de traitement. Le patient dispose également d’un droit d’opposition à la transmission des données couvertes par le secret professionnel susceptibles d’être utilisées dans le cadre de cette recherche et d’être traitées. Sa demande doit être adressée au Délégué à la Protection des Données de la Fondation Hôpital Saint-Joseph, soit par courrier électronique à l’adresse dpo@ghpsj.fr, soit par courrier postal à l’adresse : 185 rue Raymond Losserand – 75014 Paris.. . Le dossier médical restera confidentiel et ne pourra être consulté que sous la responsabilité du médecin s’occupant de son traitement ainsi que par les autorités de santé et par des personnes dûment mandatées par la Fondation Hôpital Saint-Joseph pour la recherche et soumises au secret professionnel.. . Si le patient le souhaite, il pourra être tenue informé des résultats globaux de cette recherche une fois celle-ci achevée. S'il a des préoccupations ou des questions au sujet de cette étude l’investigateur principal de cette étude, le docteur Carine COUZIGOU, reste à sa disposition pour répondre à ses questions.

Délégué à la protection des données

Fondation Hôpital Saint-Joseph

185 rue Raymond Losserand 75014 Paris

dpo@ghpsj.fr