« Analyse des biomarqueurs cliniques pour le diagnostic des infections parasitaires et fongiques » Biomarqueurs des infection parasitaires et fongiques : ABCDiag - IPF

Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Objectifs poursuivis

Domaines médicaux investigués

Bénéfices attendus

En raison de leur rareté, le développement et l’évaluation de biomarqueurs (protéines, polysaccharides, lipides, acides nucléiques) pour le diagnostic et le pronostic des infections parasitaires et fongiques est mise de côté par les industriels pour des raisons diverses. Pourtant, le diagnostic reste difficile avec une marge d’incertitude significative et nécessite le développement et l’évaluation de nouveaux paramètres biologiques. De plus les infections fongiques, notamment invasives chez le patient immunodéprimé sont associées à des mortalités importantes de l’ordre de 20-60% en fonction des maladies considérées. L’OMS a identifié en 2022 une liste de pathogènes fongiques prioritaires pour lesquels l’amélioration des techniques diagnostiques est essentielle.

Objectif principal :
Développement, l’évaluation et la validation de nouveaux tests diagnostiques et pronostiques (outils de biologie moléculaire (qPCR, génotypage, séquençage), test sérologique, tests antigéniques pour les agents parasitaires et fongiques à partir d’échantillons résiduels stockés obtenus dans le cadre du soin courant des patients du GH Nord ».

Objectifs secondaires :
Les objectifs secondaires dépendront des études spécifiques pour l’agent infectieux spécifié, en lien avec une base de données clinique de qualité.
Ce pourra être :
- Évaluation des caractéristiques des biomarqueurs pour leur utilisation dans :
- l’identification des populations à risque ;
- le dépistage systématique ;
- la surveillance de l’efficacité de la prise en charge des pathologies parasitaires et fongiques
- Identification de biomarqueurs associés à la sévérité d’une infection;

Population de l'étude:
Critères d’inclusion :
1. Enfants et adultes
2. Patient suspecté d’infection parasitaire ou fongique (terrain, signes cliniques et radiologiques évocateurs) pour lequel au minimum un prélèvement est reçu par le service de parasitologie-mycologie dans le cadre du diagnostic de ces infections (soin courant)
3. Échantillon reçu contenant suffisamment de matériel après la recherche diagnostic du soin courant (soit plus de 100µL)

Critères de non-inclusion :
1. Opposition du patient à la recherche