Analyse du stroma au sein de la tumeur primitive pulmonaire versus au sein de métastases cérébrales issues du même primitif pulmonaire : STROMATCH
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Les métastases sont la cause principale de mort par cancer. Les métastases cérébrales venant d’une tumeur du poumon sont particulièrement fréquentes (approximativement 10% des patients atteints de cancer pulmonaire) et agressives, avec une espérance de vie moyenne inférieure à un an. Cela rend indispensables les recherches visant à comprendre le microenvironnement de ces tumeurs métastatiques cérébrales et les mécanismes favorisant la croissance tumorale dans le cerveau.
Pour croître, les cellules tumorales ont besoin d’un stroma qui leur apporte notamment tissu de soutien et des vaisseaux. Dans les tumeurs primaires du poumon, notre équipe a récemment décrit les différents types de cellules (appelées fibroblastes) qui compose le stroma tumoral, et identifié un sous-type de fibroblastes qui forme une coque de fibres autour des cellules cancéreuses et empêche les cellules immunitaires d’infiltrer la tumeur (Grout et al, Cancer Discovery 2022).
Dans le cerveau sain, il y a peu de dépôt de fibres par les cellules stromales, et la présence de fibroblastes est controversée. Dans les tumeurs cérébrales venant du poumon toutefois, les anatomo-pathologistes observent fréquemment un stroma fibreux composé de cellules allongées qui présentent la forme typique des fibroblastes.
Le but de cette étude, réalisée par l’U932 « Immunité et Cancer » de l’Institut Curie, est de comprendre les mécanismes tumoraux en identifiant ces cellules et en marquant leur position dans l’environnement de la tumeur. Le projet a pour but d’étudier les métastases cérébrales venant d’une tumeur du poumon car elles sont très agressives. Le projet vise à mieux comprendre le microenvironnement de ces tumeurs métastatiques cérébrales, en comparaison avec la tumeur pulmonaire d’origine, ainsi que les mécanismes favorisant la croissance tumorale dans le cerveau. Ce projet permettra de mieux comprendre la biologie des tumeurs métastatiques et de poser des bases pour le développement de futurs axes thérapeutiques.
Cette étude sera réalisée à partir de données cliniques et d'échantillons biologiques issues du soin d'une vingtaine de patients atteints de cancer du poumon avec metastase cérébrales pris en charge à l’Institut Mutualiste Montsouris et à l’hôpital Saint Anne. La collecte des données débutera en novembre 2023 pour une durée de 2 ans. Les données seront ensuite conservées 2 ans après la publication des résultats.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Autre(s) catégorie(s) de donnée(s) utilisée(s)
données biologiques générées au cours du projet à partir des échantillons biologiques
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Variables sensibles utilisées
Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)
Ces variables sont necessaires pour répondre aux objectifs du projet de recherche
Recours au numéro d'identification des professionnels de santé
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
L'Institut Curie, en tant que responsable du traitement, garantit les droits des articles 15 à 20 du RGPD dans les conditions prévues par le réglementation en vigueur.
Ainsi, le responsable de traitement prend des mesures appropriées pour procéder à toute communication au titre des articles 15 à 20 du RGPD à la personne concernée d'une façon concise, transparente, compréhensible et aisément accessible, en des termes clairs et simples.
Le responsable du traitement facilite l'exercice des droits conférés à la personne concernée au titre des articles 15 à 20 du RGPD.
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