Cartographie des génotypes et sous-types du virus de l’hépatite C CARTO-VHC
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a fixé pour objectif l’élimination des hépatites virales d’ici à 2030 (réduction de 90% des nouvelles infections et de 65% des décès et s’assurer que 80% des personnes diagnostiquées soient traitées) en permettant un meilleur accès au dépistage à travers la mise à disposition d’outils virologiques simples et peu couteux, la simplification des algorithmes de prise en charge et l’élargissement à l’accès au traitement. Cependant, en 2022, l’OMS estime à 50 millions le nombre de porteurs chroniques dans le monde, soit une diminution de près de 7 millions par rapport au chiffre de 2020, due essentiellement à l’utilisation des antiviraux à action directe (AAD). L’infection chronique par le VHC reste la deuxième cause de cancer primitif du foie dans le monde. En 2020, le nombre de décès attribuable au VHC était de 260 000, près de 80 000 en Europe et 220 en France (nombre de décès de patients hospitalisés). Les traitements oraux, puissants et bien tolérés (AAD) ont révolutionné la prise en charge des patients infectés par le VHC. Après plusieurs décennies de bithérapie pégylée (interféron alpha et ribavirine), les AAD permettent d’obtenir une guérison virologique dans >95% des cas. Les traitements sont efficaces dans les populations clés y compris les usagers de drogues, les sujets incarcérés, les malades coinfectés par le VIH ou qui sont atteints d’une maladie rénale chronique. L’utilisation des AAD en monothérapie est néanmoins limitée par la sélection rapide de variants viraux résistants. L’OMS et les sociétés savantes d’hépatologie recommandent une thérapie combinée ciblant au moins 2 protéines structurales distinctes. Cependant, environ 2 à 12% des patients sont en échec de traitement, en particulier les patients infectés par des sous-types “non usuels“. En effet, des taux de réponse virologique plus faibles ont été observés chez des patients infectés par des souches de génotypes non 1a/1b, 4r et 3b (<90%). Ces génotypes abritent des polymorphismes capables de conférer une diminution de sensibilité aux AAD.
La disponibilité de nouvelles techniques de séquençage adaptées au séquençage complet du VHC permet d’évaluer la distribution des génotypes/sous-types, y compris les sous-types dits “non usuels“, ainsi que la présence de substitutions associées à une diminution de sensibilité aux AAD.
La dernière étude rétrospective sur la distribution des génotypes en France a eu lieu à partir de données collectées en 2015-2016. Ces données ont besoin d’être réactualisées.
L’étude proposée par le CNR Virus des Hépatites B, C et delta a pour objectif principal de déterminer (i) la répartition des génotypes et sous types du VHC et (ii) d’établir des corrélations avec les paramètres démographiques, cliniques et thérapeutiques.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Variables sensibles utilisées
Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)
- Année et mois de naissance : permet de calculer l'âge du patient et vérifier le critère d'inclusion lié à l'âge
- Date de soins : permet d'avoir la date de début des symptômes
Recours au numéro d'identification des professionnels de santé
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 2
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
15
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Les patients sont informés sur la procédure permettant d'exercer leurs droits dans la note d'informations de l'étude HEPB-SURVEY qui leur envoyée par voie postale avant leur participation à l'étude et le recueil de leur non opposition.
Dans cette note d'information, il est précisé que les patients disposent d'un droit d'accès, de rectification, de limitation et d'opposition au traitement des données couvertes par le secret professionnel utilisées dans le cadre de cette recherche. Il leur est également indiqué qu'en cas de difficultés dans l'exercice de leurs droits, ils peuvent saisir le Délégué à la Protection des données de l'AP-HP et également qu'ils peuvent exercer leur droit à réclamation directement auprès de la CNIL.