DAOH (« days alive and out of hospital”) en transplantation pulmonaire
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
La transplantation pulmonaire (et cardio-pulmonaire, TP et TCP) est la seule thérapeutique disponible en cas de maladie pulmonaire à un stade terminal. Les principales indications de TP sont la fibrose pulmonaire et la broncho-pneumopathie chronique obstructive associée à l’emphysème. Cette thérapeutique d’exception n’est pas possible pour tous les patients, en raison d’une liste importante de contre-indications qui compromettent le succès de la greffe. Ainsi, avant de pouvoir être transplanté, les patients doivent bénéficier d’une évaluation multidisciplinaire complète vérifiant leur éligibilité à la TP. Ils doivent également être en accord avec cette thérapeutique, en comprenant et en acceptant tous les risques et toutes les contraintes (nécessité d’un traitement médicamenteux lourd à vie, d’un suivi rapproché et prolongé intégrant la réalisation fréquentes d’actes invasifs tels que l’endoscopie bronchique…). Pour accepter la transplantation, les patients doivent recevoir une information claire, loyale, et précise. La survie attendue post-TP n’est pas une donnée suffisante permettant au patient d’appréhender leur quotidien après la TP. L'indicateur "Jours Vivants et en Dehors de l'Hôpital" (DAOH - Days Alive and Out of Hospital) représente un critère de jugement centré sur le patient, statistiquement efficace pour évaluer l'impact d'une intervention sur la qualité de vie. Cet indicateur présente plusieurs avantages : il est facile à mesurer, facilement disponible, et constitue un critère composite intégrant plusieurs résultats cliniquement pertinents incluant la mortalité, la durée et le nombre de (ré)hospitalisations, ainsi qu'indirectement les coûts de santé liés aux hospitalisations. C’est un indicateur dont on ne dispose pas en TP et qui serait utile à la fois aux patients, pour mieux appréhender la qualité de vie à attendre après la TP, et aux cliniciens, pour améliorer l’information délivrée aux patients et mieux comprendre les déterminants des greffes compliquées, définies ici comme celles conduisant au quartile inférieur de DAOH dans l’année suivant la greffe.
Objectifs de l'étude :
Cette étude vise à :
- Évaluer le nombre de jours passés en dehors de l'hôpital et vivant (« DAOH ») après la transplantation pulmonaire en utilisant l'indicateur DAOH comme mesure de l'impact sur la qualité de vie
- Comparer cette période à l'année précédant la transplantation pour quantifier le bénéfice réel de l'intervention
- Identifier les facteurs pré-transplantation ayant un impact sur le nombre de DAOH en pré-transplantation et plus précisément étudier les caractéristiques des patients présentant le quartile inférieur de DAOH en psot-greffe.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Variables sensibles utilisées
Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)
Les dates de soins et dates de décès sont nécessaires pour le calcul du nombre de jours passés en dehors de l'hôpital et vivant
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
1
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Cette étude rétrospective basée sur les données du PMSI sera conduite conformément aux principes éthiques en vigueur et à la réglementation française sur la protection des données de santé. L'anonymisation complète des données patients est assurée, excluant tout risque d'identification individuelle. L'utilisation des données hospitalières codées dans le cadre de cette recherche épidémiologique respecte les dispositions du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) et de la loi Informatique et Libertés. Aucun consentement individuel n'était requis conformément à la méthodologie de recherche sur données anonymisées du PMSI.