DIAG-LMMC
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
La leucémie myélomonocytaire chronique (LMMC) est une hémopathie myéloïde clonale affectant la cellule souche hématopoïétique (CSH). C'est une maladie rare (0,4 cas pour 100 000 habitants), souvent asymptomatique au début, mais potentiellement grave en raison d’un risque d’évolution en Leucémie Aiguë.. La LMMC a été définie par l’OMS en 2016 par la persistance d’une monocytose ≥ 1. 109/L avec ≥ 10% des leucocytes pendant plus de 3 mois, ainsi que par des critères négatifs (absence de monocytose réactionnelle, absence de LMC, de LAM etc.). Les autres critères permettant de catégoriser la LMMC, d’après l’OMS, sont basés sur la cytologie sanguine et médullaire (morphologie, cytochimie, taux de blastes et de monocytes) ainsi que sur les techniques de biologie moléculaire. Ainsi, le diagnostic de LMMC repose non pas sur un critère unique, mais sur un faisceau d’arguments, et n’est pas toujours facile à poser.. . L’OMS vient de publier en juin 2022 une nouvelle classification qui diminue la valeur de la monocytose au-delà de laquelle il faut suspecter une LMMC : le cut-off des monocytes absolus a été abaissé de 1x109/L à 0.5x109/L (3). Par conséquent, l’application de ces nouvelles recommandations va engendrer une augmentation du nombre de bilans diagnostics de LMMC, avec des analyses complexes, longues et coûteuses. Il devient donc nécessaire de trouver de nouveaux indicateurs faciles et rapides à mettre en œuvre pour écarter rapidement les monocytoses réactionnelles. Récemment, deux nouvelles analyses, plus accessibles et plus rapides, se sont développées pour contribuer au diagnostic de LMMC : le score de mono-dysplasie (Sysmex® XN) et l’immunophénotypage des monocytes par cytométrie en flux.. . . Si le monoscore utilisé en combinaison avec la proportion de MO1 améliore le diagnostic de LMMC, celui-ci pourra être utilisé par le clinicien hématologiste après discussion avec le biologiste référent afin d’envisager ou non la poursuite des examens complémentaires lourds et invasifs (myélogramme, caryotype, biologie moléculaire).. Le projet bénéficiera d’une part au patient pour une annonce diagnostic rapide, d’autre part au clinicien pour s’engager rapidement dans une démarche d’examens complémentaires. Enfin, le coût des examens complémentaires sera diminué grâce à un meilleur ciblage des patients susceptibles d’être atteints de LMMC.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Variables sensibles utilisées
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Numéro d'autorisation CNIL
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
15
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Note d'information individuelle