Etat des lieux des cancers de l’ovaire de très mauvais pronostic « Very Poor Prognosis Ovarian Cancer», de 2010 à 2019 à partir des données des registres Français des cancers (FRANCIM) - VePPOc
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
En France, environ 5 200 femmes sont touchées chaque année par un cancer épithélial de l’ovaire, un cancer souvent diagnostiqué à un stade avancé, avec une survie à 5 ans inférieure à 20 %. Le traitement repose sur une chirurgie complète associée à une chimiothérapie. De nouveaux traitements d'entretien, plus récents, peuvent améliorer la survie, mais leur accès reste inégal. En effet, certaines patientes, pouvant aussi être absentes des essais cliniques, ne bénéficient pas toujours de ces innovations. Une étude menée dans le Calvados a révélé que seulement la moitié des patientes avaient reçu le traitement standard, et moins de 8 % avaient accès à des traitements innovants via des essais cliniques. Près d’un quart des femmes avaient une survie inférieure à 6 mois.
Cette étude est la première à s’intéresser à cette population et répond ainsi aux axes 3 et 4 du plan cancer 2021-2025 : « Lutter contre les cancers de mauvais pronostic » et « S’assurer que les progrès bénéficient à tous. »
Une étude approfondie des caractéristiques administratives et cliniques de ces patientes pourrait permettre d’en appréhender la part évitable, de cibler leur dépistage personnalisé par sensibilisation, et d'adapter leur stratégie thérapeutique. Cela permettrait une réelle amélioration de la survie globale pour l’intégralité des patientes et non seulement les patientes à bon pronostic, et répond à l’axe 1 du plan cancer « améliorer la prévention ».
L'objectif principal de cette étude est donc dans un premier temps d'estimer l’incidence nationale de ces patientes à très mauvais pronostic puis, dans un deuxième temps, décrire les caractéristiques administratives et cliniques de ces patientes.
La population concernée par cette étude sont des patientes ayant eu un cancer de l’ovaire, de la trompe ou du péritoine entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2019 et inclues dans les bases des registres participant (c’est-à-dire résidant dans les territoires couverts par ces registres à la date du diagnostic).
Pour répondre à ses objectifs, cette recherche non interventionnelle s’appuie sur des données cliniques et biologiques existantes, collectées de manière standardisée. Les chercheurs analyseront l'incidence nationale ainsi que les caractéristiques administratives de ces patientes en utilisant des modèles statistiques pour identifier des différences significatives tout en tenant compte des caractéristiques des patientes (périodes, stade de la maladie...).
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Variables sensibles utilisées
Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)
Année et mois de naissance : Ces données permettent de calculer l’âge précis des patients, essentiel pour vérifier leur éligibilité selon les critères d’inclusion. Elles facilitent également une réidentification sécurisée des patients si nécessaire, notamment pour recueillir ou vérifier des données.
Date de soins : Les dates précises des soins sont indispensables pour valider l’inclusion des patients en fonction des périodes ciblées par l’étude. Elles servent aussi au calcul rigoureux des durées de survie et des délais entre les événements cliniques majeurs.
Date de décès : Cette information est cruciale pour calculer la survie globale, un indicateur clé dans l’analyse des résultats.
Recours au numéro d'identification des professionnels de santé
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
20
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Dans le respect de la réglementation en vigueur applicable au traitement de données à caractère personnel, en particulier le règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen (RGPD), ainsi que la loi Informatique et Libertés, les patients disposent des droits suivants :
- accès aux données,
- rectification des données erronées,
- effacement des données en cas de traitement illicite,
- transmission des données (portabilité) recueillies par l’établissement, - limitation du traitement des données,
- opposition aux traitements des données,
- opposition à la transmission des données couvertes par le secret professionnel susceptibles d’être utilisées dans le cadre d’une recherche.
Les patients disposent à tout moment d’un droit d’opposition à la réutilisation de leurs données, sans avoir à justifier leur refus. Pour exercer l’un de ces droits, ils peuvent contacter le Délégué à la Protection des Données (DPO) du Centre François Baclesse, par mail : dpo@baclesse.unicancer.fr, ou par courrier : Centre François Baclesse, A l’attention du Délégué à la Protection des Données, BP 45026, 14076 Caen Cedex 05. Les traitements de données sont effectués sous le contrôle de la Commission nationale informatique et liberté (CNIL), qui peut être contactée par les patients à l’adresse suivante : Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés, 3 Place de Fontenoy, TSA 80715, 75334 PARIS CEDEX 07. Toute violation des droits peut également être notifiée à la CNIL sur la plateforme internet dédiée : Notification (cnil.fr)