N° 25296591

Etiologies des insuffisances rénales aigues aux urgences - IRA-C

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Recherche, étude, évaluation

Objectifs poursuivis

Prise en charge des patients
Diagnostics

Domaines médicaux investigués

Médecine d’urgence
Urologie, andrologie et néphrologie

Bénéfices attendus

L'insuffisance rénale aigue (IRA) est une altération récente de la fonction rénale qui peut engager le pronostic vital du patient à court terme avec un risque de mortalité de 20% à 1 an en intra-hospitalier, ainsi que le pronostic rénal a long terme avec un risque accru de développer une insuffisance rénale chronique (IRC).

Son incidence annuelle est d'environ 0,2% dans la population générale, elle est majorée chez les patients hospitalisés avec une incidence de 2 à 7% et monte jusqu'à 25% dans les services de réanimation.
Pour poser le diagnostic et déterminer la sévérité d'une IRA, la classification KDIGO est utilisée . Celle-ci prend en compte principalement la diurèse, le débit de filtration glomérulaire (DFG) et la créatinine comme marqueurs diagnostiques.
L'IRA peut être définie selon son mécanisme. Il existe l'insuffisance pré rénale ou fonctionnelle, rénale ou organique et post rénale ou obstructive.
Ces différentes catégories d'IRA diffèrent de par leur tableau clinico-biologique et de par les comorbidités des patients.
Selon les dernières recommandations, une échographie rénale doit être réalisée systématiquement devant toute IRA afin d'éliminer une cause obstructive, et ce indépendamment du tableau clinico-biologique du patient .

Des études faites en réanimation ont montré que la part fonctionnelle représentait la majorité avec 60% des IRA, suivie par la part organique (30%) et enfin par l'obstructive avec (10%) des IRA. Aucune étude n'a été réalisé pour déterminer l'incidence des différentes causes d'IRA au sein du service des urgences, contrairement aux autres unités d'hospitalisation. Les études et les données épidémiologiques concernant l'IRA aux urgences sont rares. Une étude menée en Angleterre a déterminé les données épidémiologiques et les facteurs de risques des patients présentant une IRA aux urgences. Celle ci a montre que les patients qui présentaient des pathologies cardiaques, hépatiques, vasculaire (HTA) ou qui étaient diabétiques, avaient un risque accru de développer une IRA. Toutes ces pathologies sont des facteurs de risque d'IRA fonctionnelle et sont des comorbidités retrouvées fréquemment chez les patients se présentant aux urgences.

Nous cherchons à déterminer la fréquence des différents types d’IRA aux urgences et particulièrement celle de l’IRA obstructive. Décrire les patients à risque d’une origine obstructive à leur IRA permettrait de cibler les malades relevant dès les urgences de la réalisation d’une échographie rénale. L'objectif principal est de décrire la prévalence de l’IRA obstructive et les facteurs associés avec son diagnostic.

Les retombées attendues sont de montrer que la part fonctionnelle est prédominante aux urgences, mieux définir le tableau clinique et biologique des différentes étiologies et mieux comprendre la part de l'échographie dans l'IRA en fonction du tableau.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux bénéficiaires de soins et de prestations médico-sociales
Informations relatives aux pathologies des personnes concernées

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Dossiers Médicaux

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Non

Variables sensibles utilisées

Date de soins (JJ/MM/AAAA)

Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)

L'ensemble de ces données est nécessaire pour répondre aux objectifs de la recherche.

Recours au numéro d'identification des professionnels de santé

  Non

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement public de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

CHU Toulouse

2 Rue Viguerie 31300 Toulouse 31059 Toulouse France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1
LEFEBVRE Jean François

Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement

Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1

CHU Toulouse

2 Rue Viguerie 31300 Toulouse 31059 Toulouse France

Calendrier du projet

Date de début : 10/07/2025 – Date de fin : 31/07/2026 Durée de l'étude : 12
Etape 1 : Dépôt du projet
11/07/2025

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence 004

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

2

Existence d'une prise de décision automatisée

  Non

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(j) archives, recherche scientifique ou historique, ou statistiques

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

L'ensemble des droits des personnes répondant aux exigence de l'article 14 du RGPD sont
listés dans la notice d'information remise aux personnes dont les données seront traitées.
Il y est également détaillé comment appliquer ces droits au prêt du DPO du responsable
de traitement et/ou de la CNIL. L'ensemble des coordonnées nécessaires sont spécifiés
dans la notice d'information.

Délégué à la protection des données

CHU Toulouse

2 Rue Viguerie 31300 Toulouse 31059 Toulouse France

dpo@chu-toulouse.fr