Etude des caractéristiques de l’environnement de la chambre d’hospitalisation en secteur conventionnel
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Les infections des voies respiratoires basses sont un enjeu de santé publique majeur. Elles représentent la 4e cause de mortalité dans le monde par maladie transmissible selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 2019.. . Elles sont donc à l’origine d’un préjudice pour les patients et les soignants, mais également pour l’ensemble de la population par leur coût médico-économique.. . Si le nombre de décès dus à ces infections a considérablement diminué, passant de 3,06 millions en 2000 à 2,6 millions en 2019 (1), leur gravité a été remise en lumière depuis 2020 par la pandémie COVID-19 avec un nombre de cas estimé à 671 413 880 dans le monde dont 38 495 010 en France, et un nombre de décès estimé à 6 840 022 et 160 751 respectivement ainsi des impacts économiques mondiaux.. . . Cette pandémie a par ailleurs souligné la problématique des infections contractées en milieu de soins avec 1,4 million de personnes ayant contracté une infection à l’hôpital d’après le rapport sur la lutte anti-infectieuse de l’OMS en 2022.. En 2012 en France, d’après l’enquête nationale de prévalence des infections nosocomiales et des traitements anti-infectieux en établissement de santé de l’Institut national de veille sanitaire (InVS), un patient hospitalisé sur 20 (5%) contracte une infection dans l’établissement où il est soigné, chiffre étant stable depuis 2006. Ces infections représentent environ 750 000 infections par an, qui seraient la cause directe de 4 000 décès en France. Toujours selon ce rapport les infections respiratoires nosocomiales représentaient 16.7% des infections nosocomiales les plaçant en seconde position de l’ensemble de ces infections après les infections urinaires. Cette position étant confirmée dans la dernière enquête nationale de prévalence des infections nosocomiales et des traitements anti-infectieux des établissements de santé de 2017 publiée en 2019, où les pneumopathies représentaient 15.3% des infections nosocomiales (17.61% en service de médecine de court séjour) avec de plus une morbi-mortalité parmi les plus élevées.. Selon le rapport de l’Office parlementaire d'évaluation des politiques de santé (OPEPS) de 2006, les surcoûts des infections nosocomiales varient entre 500 € (infection urinaire) et 40 000 € (bactériémies les plus sévères en réanimation), avec une fourchette allant de 0,73 à 1,8 milliards d'euros en France.. . Toujours selon ce rapport, une baisse de 10% du taux de ces infections conduirait à une économie de 240 à 600 millions d’euro mettant en avant l’importance de la prévention avec selon l’OMS une perspective de baisse de 70% des infections nosocomiales avec des mesures préventives efficaces... . Dans ce contexte, une meilleure caractérisation des infections respiratoires, notamment d’origine nosocomiale, apparaît nécessaire pour une meilleure compréhension de ces maladies afin d’étudier des axes de prévention et d’amélioration de leur prise en charge, ce qui diminueraient les coûts humains pour les patients et financiers pour les établissements de santé et les collectivités.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Variables sensibles utilisées
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Numéro d'autorisation CNIL
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Les patients s'adressont auprès des professionnels de santé participant à l'étude