Étude observationnelle, longitudinale, rétrospective, multicentrique, européenne sur les infections importées à Plasmodium malariae

Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Objectifs poursuivis

Domaines médicaux investigués

Bénéfices attendus

Le paludisme est une infection du sang provoquée par un parasite microscopique (ou protozoaire) du sang appartet au genre Plasmodium. Ce type d’infection peut être acquis lors d’un séjour dans certains pays tropicaux à la suite de la piqûre par un moustique du genre Anopheles. Elle provoque de la fièvre, des frissons, des douleurs musculaires ou encore de l'anémie. Dans certains cas, l’infection palustre peut être plus sévère, voire provoquer le décès.

Dans la majorité des cas, une seule espèce de parasite Plasmodium est responsable de l’infection. Plasmodium falciparum est l’espèce la plus fréquemment impliquée et celle à l’origine des infections les plus sévères. Plusieurs autres espèces peuvent être impliquée, dont l’espèce Plasmodium malariae. Bien que présente sur plusieurs continents, cette espèce est relativement rare. Elle peut causer seule l’infection, ou bien être associée à d’autres espèces dont Plasmodium falciparum. Du fait de la rareté relative de l’infection à Plasmodium malariae chez les voyageurs internationaux, les connaissances concert les pays et circonstances d’acquisition, les manifestations de cette infection et son évolution sous traitement sont très limitées.

La présente étude a pour objectif de mieux connaître les caractéristiques des infections à Plasmodium malariae, seul ou associé à d’autres espèces telle que Plasmodium falciparum, afin d’en améliorer la prise en charge. Seront notamment étudiés : les pays et circonstances d’acquisition de l’infection, l’échec éventuel des mesures préventives telle que la chimioprophylaxie (traitement préventif du paludisme), la période d'incubation, la présentation clinique, les anomalies de laboratoire et la réponse au traitement. Pour ce faire, les caractéristiques de patients ayant présenté une à Plasmodium malariae et pris en charge au CHU de Bordeaux au cours de dix dernières années seront colligées après anonymisation.