Etude OPAL Oxygénothérapie à haut débit en situation Palliative : validation d’un Algorithme de sélection des patients au sein du système national des données de santé par appariement avec des données issues d’entrepôts de données de santé et description du parcours de soins de la popuLation
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
La recherche est d’intérêt public, car elle a pour finalité :
-L’amélioration des soins et de la santé publique,
-La recherche et l’augmentation des connaissances
L’étude OPAL vise à décrire la population de patients en situation palliative ayant eu de l’Optiflow au sein d’un des établissements participants du réseau Ri-CDC du Grand Ouest, entre 2016 et 2023 : fréquence d’utilisation de l’Optiflow en situation palliative, contextes cliniques et parcours de soins.
Au-delà de cette question clinique, la recherche en soins palliatifs sur données de santé, nouvelle et innovante, va requérir de définir et sélectionner rigoureusement la population palliative, par essence transversale et non limitée à une seule pathologie. Il s’agira donc ici de valider des algorithmes de sélection des patients considérés en situation palliative, après définition par un groupe de travail multidisciplinaire et en appariant les données issues des entrepôts de données cliniques du Grand Ouest à celles issues du SNDS.
L’étude OPAL nous permettra ainsi d’avoir des données détaillées sur le profil démographique et clinique des patients ayant eu recours à l’OHD en situation palliative ainsi que sur les contextes d’utilisation. Par ailleurs, cette étude est d’intérêt public car elle permettra à l’avenir d’ouvrir la voie vers l’évaluation de la possibilité d’identifier les patients en situation palliative au sein du SNDS, par l’application de l’algorithme SNDS au sein des EDS du Ri-CDC (première approche méthodologique, préliminaire).
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Autre(s) catégorie(s) de donnée(s) utilisée(s)
Données cliniques des entrepôts de données de santé de l'Ouest, ouest data hub.
Source de données utilisées
Composante(s) de la base principale du SNDS mobilisée(s)
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Source(s) de données appariées
SNDS et bases de données des EDS du Ouest Data hub
Type d'appariement
Variables sensibles utilisées
Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)
Construction des parcours et trajectoires des personnes en situation palliative, comparaison selon les différentes évolutions jusqu'au décès
Recours au numéro d'identification des professionnels de santé
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Le responsable de traitement est également responsable de mise en oeuvre
Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
3
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Les établissements fournissant des données pour cette étude réalisent une information générale collective et individuelle concernant la réutilisation pour la recherche des données de santé intégrées dans leurs EDS respectifs : affiches, livret d’accueil, site Internet, distribution de notes d’information en systématique, courrier postal, selon les modalités décrites dans leur dossier de demande d’autorisation EDS (ou leur engagement de conformité au référentiel CNIL pour les EDS, le cas échéant). La note d’information remise personnellement à chaque patient précise les modalités pour prendre connaissance des études qui seront menées.
Les patients auront connaissance de l’étude via la note d’information spécifique à l’étude, qui sera publiée sur le site internet de chaque établissement partenaire ainsi que sur le site internet de la plateforme (https://www.chu-hugo.fr/accueil/projets/ouest-datahub). (Voir note d’information jointe).
Pour les patients n’ayant pas bénéficié de l’information générale collective relative à l’EDS, une demande de dérogation à l’information individuelle est sollicitée auprès de la CNIL selon les arguments ci-après.
Il n’est pas possible d’estimer le nombre de patients non décédés qui peuvent être compatibles avec un envoi de la note par courrier postal, en l’absence d’algorithme d’identification des situations palliatives au sein des EDS (dont le développement est l’objet même du présent projet). Il n’est pas non plus possible de formuler une hypothèse sur le taux de situations palliatives non identifiées par l’algorithme Poulhalon et al., s’agissant de l’objectif secondaire du présent projet. Toutefois, il est attendu un nombre de patients en situation palliative très supérieur au nombre de patients identifiables par ces deux algorithmes. La situation palliative étant une situation de durée potentiellement longue (contrairement à la fin de vie), on ne peut non plus poser l’hypothèse que la plupart des patients seront décédés à la date de lancement de l’étude.
Malgré ces durées potentiellement prolongées de survie pour les patients inclus, certains patients seront néanmoins décédés. Le statut décédé/vivant n’est pas nécessairement intégré par tous les EDS participants. Or, il n’apparaît pas éthique ni règlementaire que l’information soit reçue par un proche d’une personne décédée. D’autre part, la réception par les patients encore vivants d’un courrier en rapport avec leur pathologie peut être source de stress et d’incompréhension d’autant plus si la pathologie est lourde (ce qui sera le cas ici).
Enfin, une information individuelle pour le projet nécessite de ré-identifier nominativement les patients alors que les études sont réalisées à partir de données pseudonymisées. Il est dans ce cas difficile de comprendre l’intérêt de la pseudonymisation. D’autre part, si on se réfère à l’article 11 du RGPD le responsable de traitement n’est pas tenu de conserver, de traiter ou d’obtenir des informations d’identification à la seule fin de respecter le règlement.
Une procédure est définie pour permettre au patient de faire valoir ses droits. Une information spécifique à l’étude sera réalisée conformément aux conditions stipulées au paragraphe précédent. Cette information mentionnera les modalités d’exercice des droits relatifs aux données personnelles, conformément aux dispositions législatives et règlementaires en vigueur (vote note d’information en annexe du présent protocole). Le responsable de l’étude fournit au patient dans la note d’information un contact lui permettant de faire valoir ses droits. Si le patient veut faire valoir ses droits il s’adressera à la personne contact de l’établissement qu’il a fréquenté.
Le patient pourra faire valoir ses droits dans les 3 mois suivant la publication de la note d’information sur le site internet des établissements et le site internet du GCS HUGO. Durant cette période les pseudonymes pourront être regénérés. L’administrateur technique de la plateforme ODH communiquera au responsable du projet l’identifiant patient plateforme pour l’étude. Ce dernier pourra alors répondre à la demande d’exercice des droits formulé par le patient. Au-delà de cette période, le responsable de traitement fera valoir les dispositions de l’article 11 du RGPD. Les secrets ne seront pas conservés après gel de la base pour des questions de sécurité. Cependant, le patient pourra fournir des informations complémentaires qui pourraient permettre de l’identifier et permettre ainsi au responsable du projet de répondre à sa demande.
Concernant le droit d’opposition si la demande du patient intervient avant transmission des données sur la plateforme ODH le CDC de l’établissement concerné ne transmet pas les données le concernant, Une fois les données transmises sur la plateforme ODH le patient pourra exercer son droit d’opposition pour l’étude dans la période des 3 mois qui suivent la publication de l’étude sur le site internet des établissements et le site internet du GCS HUGO, période au cours de laquelle les analyses n’ont pas encore été réalisées. Le responsable de traitement invoque le motif légitime et impérieux pour limiter l’exercice du droit d’opposition à cette période. En effet les oppositions qui surviendraient au-delà de cette période seront susceptibles de compromettre la réalisation des objectifs du projet.
Pour l’exercice des droits sur la base principale du SNDS : Une demande doit être réalisée auprès du directeur de l'organisme gestionnaire du régime d'assurance maladie obligatoire auquel la personne est rattachée, conformément à l’article R1461-9 du code de la santé publique.