Evaluation de la fertilité spontanée après chirurgie complète de l'endométriose pelvienne profonde modérée et sévère. ENDOFERT2
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
L'infertilité est associée à l'endométriose, des études rapportant que 30 à 50 % des femmes atteintes d'endométriose sont infertiles, bien qu'un lien de cause à effet définitif soit encore sujet à débat. L'infertilité associée à l'endométriose est considérée comme un problème multifactoriel, lié à une altération de l'immunité, de la génétique et de l'anatomie pelvienne affectant les trompes, l'embryon et l'endomètre. L'endométriose sévère (stades III et IV de la rASRM affecte principalement la fertilité en déformant ou en oblitérant l'anatomie fonctionnelle. On estime que 25 % des femmes atteintes d'endométriose modérée (stade III de la rASRM) et seulement quelques-unes atteintes d'une maladie grave (stade IV de la rASRM) concevront sans intervention. La chirurgie laparoscopique était classiquement considérée comme la référence dans le traitement de l'infertilité liée à l'endométriose, visant à éliminer les lésions visibles de l'endométriose et à restaurer une anatomie pelvienne normale ; Néanmoins, le rôle de la chirurgie laparoscopique pour le traitement de l'infertilité associée à l'endométriose reste controversé. On se demande si la technologie de reproduction artificielle (par exemple la FIV) doit être envisagée à la place de la chirurgie pour obtenir une conception. En observant l'influence de l'endométriose sur les résultats de l'ART, aucune différence dans les taux de naissances vivantes entre les femmes avec et sans endométriose n'apparaît. Les taux de grossesse clinique et le nombre moyen d'ovocytes récupérés par cycle sont plus faibles chez les patientes atteintes d'endométriose. Tous les résultats sont comparables chez les femmes atteintes d'endométriose de stade I-II et sans endométriose ; en revanche, chez les femmes atteintes d'endométriose de stade III-IV, un nombre moyen d'ovocytes récupérés, un taux de grossesse et un taux de naissances vivantes significativement plus faibles sont rapportés. Dans les dernières directives de l'ESHRE, il existe des preuves de qualité modérée que la chirurgie laparoscopique améliore la grossesse intra-utérine viable associée aux stades I et II de l'endométriose. Il n’est toujours pas possible de tirer des conclusions sur le taux de grossesse intra-utérine viable, lorsqu’elle est réalisée sur des femmes infertiles atteintes d’endométriose ayant été opérées
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Variables sensibles utilisées
Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)
Description de la population, controle des critere d'inclusion et de non inclusion.
Evalution du traitement à 12 mois du soin.
Recours au numéro d'identification des professionnels de santé
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 2
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Lettre d'information
Formulaire d'opposition