Evaluation de la prévalence du cancer de la vulve récidivant ou métastatique, de l’efficacité et de la tolérance en vie-réelle des traitements systémiques : étude rétrospective à partir des données de santé de l’APHP : RIVELA

Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Objectifs poursuivis

Domaines médicaux investigués

Bénéfices attendus

Le carcinome vulvaire est un cancer rare, touchant 2 à 7 femmes pour 100 000 habitants par an, avec une incidence en augmentation, en particulier chez les femmes jeunes, en raison de la hausse des infections par HPV. La prévalence et le pronostic au stade métastatique ou récidivant (CVm) sont mal évalués.
La prise en charge standard des patientes atteintes d’un CVm non éligibles à un traitement local, repose sur la chimiothérapie à base de platine. Or des données récentes suggèrent l’intérêt de l’immunothérapie dans cette indication.
En l’absence d’autorisation de mise sur le marché pour le cancer vulvaire, un traitement d’immunothérapie peut être proposé à ces patientes par analogie au standard de prise en charge des carcinomes épidermoïdes du col de l’utérus pour lesquels l’immunothérapie a fait la preuve de son efficacité avec une amélioration de la survie sans progression et de la survie globale.
Il n’existe à ce jour pas de données de vie-réelle d’efficacité et de tolérance des traitements systémiques pour des patientes atteintes d’un CVm. L’amélioration de ces connaissances pourrait permettre de mieux guider le traitement et d’anticiper les complications.
Ce travail de recherche à partir de l’EDS de l’APHP renseignera sur la prévalence et le pronostic du CVm en Île-de-France ainsi que sur l’efficacité et la tolérance des traitements systémiques initiés en situation non curative.