Évaluation de l’impact de l’âge sur les résultats de la sleevegastrectomie

Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Objectifs poursuivis

Domaines médicaux investigués

Bénéfices attendus

Avec une prévalence sans cesse croissante ces dernières décennies, l’obésité est désormais. . considérée comme une pandémie. En effet, l’OMS recensait en 2016 plus de 650 millions. . de personnes souffrant d’obésité dans le monde, représentant 13% de la population mondiale, contre à peine plus de 200 millions dans les années 1970. Ce chiffre est en perpétuel augmentation avec en 2019, 14% de la population mondiale atteinte d’obésité. Cette maladie multifactorielle est associée à un risque augmenté de développer plusieurs pathologies dont des maladies cardiovasculaires, du diabète, certains cancers, et donc à une augmentation des coûts de santé. Sa prise en charge est devenue un enjeu majeur de santé publique.. . Depuis les années 1950, la chirurgie bariatrique s’est progressivement développée et constitue un traitement efficace et sûr de l’obésité. Intégrée dans une prise en charge. . multidisciplinaire, avec des interventions standardisées, elle entraine une perte de poids. . durable, diminue les comorbidités associées à l’obésité et en réduit la mortalité. D’après. . le rapport de l’année 2022 de l’IFSO, la gastrectomie longitudinale est l’intervention de chirurgie bariatrique la plus réalisée de nos jours (61%). Elle permet une perte d’excès de poids de 61 à 70%. ans, avec une mortalité de seulement 0,1% -0,3% et une morbidité de 6%-11%.. . Cependant, pour des raisons encore mal identifiées, la gastrectomie longitudinale est. . insuffisamment efficace pour environ 9% à 27% des patients, avec une perte d’excès. . de poids inférieure à 50%. ans de l’intervention. Certains auteurs ont avancé que les troubles du comportement alimentaire, ou encore un IMC pré opératoire très élevé (>50 kg/m²) pouvaient expliquer ces variations de perte de poids entre les individus. Aucune étude n’a pris en compte l’effet de la ménopause sur l’efficacité de la gastrectomie longitudinale. Or les femmes représentent plus de 80 % des patients opérés de chirurgie bariatrique, et 35,5 % des femmes entre 50 et 69 ans souffrent d’obésité en France, avec un âge moyen de la ménopause estimé à 50 ans. L’obésité chez les femmes ménopausées atteint même plus de 43% aux États-Unis. De plus, durant la ménopause, la diminution des. . œstrogènes entraîne une augmentation de la masse grasse viscérale et une. . diminution de la masse maigre entrainant une diminution de la dépense énergétique.. . Cette transition d’une répartition gynoïde à androïde des tissus adipeux est responsable d’une augmentation du risque de troubles cardiovasculaires et de syndrome métabolique.