Évaluation de nouveaux biomarqueurs après un test HPV16-positif pour le dépistage du cancer anal - CANALBio
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
De nouvelles recommandations pour le dépistage des lésions anales HPV-induites sont disponibles depuis Janvier 2023. Après un test HPV16+, la cytologie est utilisée comme test de triage et si anormale, le patient est éligible à l’anuscopie haute résolution (AHR) qui reste le Gold Standard pour le dépistage des lésions anales HPV-induites. Cependant, (i) l’accès à l’AHR reste difficile en France avec peu de centre et de clinicien formés, et (ii) la cytologie est quasi systématiquement positive après un test HPV16+, ce qui n’en fait pas un bon test de triage pour détecter les lésions anales intra-épithéliales de haut grade (HSIL)
Objectif principal :
Évaluer la performance de 3 biomarqueurs pour identifier les lésions anales HSIL+ après un test de dépistage anal HPV16-positif
Objectifs secondaires :
1. Décrire les taux de méthylation entre les lésions anales LSIL- (lésions anales intra-épithéliales de bas grade) et HSIL+
2. Décrire les lignées/sous lignées associées aux lésions LSIL- et HSIL+
3. Décrire les charge virale HPV16 associées aux lésions LSIL- et HSIL+
Cette étude permettra d’évaluer de nouveaux biomarqueurs pour le triage des lésions anales HPV-induites après un test de dépistage HPV16-positif. A terme, cela permettra d’améliorer la spécificité du test de triage pour identifier spécifiquement les patients à risque de lésions intra-épithéliales de haut grade (HSIL)
Étude rétrospective, multicentrique, en dehors de la loi Jardé sur la collecte des données et analyse des éléments biologiques.
Critères d’inclusion :
1. Patient :
a. HSH VIH+, avec test anal HPV16+ et cyologie anormale
ou
b. Femmes transplantées > 10 ans, avec test anal HPV16+ et cyologie anormale
ou
c. Femmes avec ATCDs lésions vulvaires, avec test anal HPV16+ et cytologie anormale
2. Patient informé et ne s’opposant pas au recueil de ses données dans le cadre de la recherche.
3. Patient ayant eu une anuscopie haute résolution (avec ou sans biopsie) révélant :
a. Des lésions anales intra-épithéliales de haut grade (HSIL) ou cancer (ASCC)
ou
b. Des lésions anales intra-épithéliales de bas grade (LSIL-) ou sans lésion (NILM)
Critères de non-inclusion :
1. Patients avec ATCDs de lésions anales de haut grade
2. Non affilié à un régime de la sécurité sociale
3. Personne mineure ou sous mesure juridique de protection
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Variables sensibles utilisées
Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)
Calcul de l'âge (Vérification du critère
d'inclusion relatif à l’âge)
Recours au numéro d'identification des professionnels de santé
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
3
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Le statut vital des patients sera vérifié dans leur dossier médical :
- Si le patient est vivant : une information individuelle, mentionnant son droit d’opposition et les autres droits prévus par le RGPD lui sera envoyée par courrier postal pour l’informer de l’étude et lui offrir la possibilité de s’opposer au recueil de ses données individuelles recueillies dans le cadre de sa prise en charge. En l’absence d’opposition exprimée du patient dans un délai d’un mois suivant l’envoi, il sera considéré qu’il ne s’oppose pas à l’utilisation de ses données dans le cadre de la recherche, ses données pourront donc être recueillies. L’information et la non-opposition du patient seront notifiées dans son dossier médical.
- Si le patient est décédé : l’investigateur vérifiera dans son dossier médical qu’il ne s’est pas opposé de son vivant au recueil de ses données dans le cadre d’une recherche. Dans le cas où aucune opposition n’a été exprimée, ses données seront recueillies.