Evaluation des pratiques professionnelles de la prise en charge d’un traumatisme de cheville par un infirmier en pratique avancée dans une filière courte aux urgences : impact sur la qualité des soins et les délais de prise en charge. - FAST-IPA
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Le traumatisme de cheville, en particulier l’entorse, constitue l’un des motifs les plus fréquents de consultation en urgence. Il s’agit du traumatisme ostéo-articulaire le plus courant, représentant jusqu’à 30 à 40 % des blessures musculosquelettiques prises en charge aux urgences.
Malgré sa fréquence, le diagnostic peut être source d’erreurs (retards, omissions, diagnostics erronés ou non communiqués), qui constituent la deuxième cause d’événements indésirables graves dans les services d’urgence. Les traumatismes jugés mineurs, comme certaines entorses de cheville, sont particulièrement à risque de faux négatifs. Face à l’afflux de patients, les services d’urgence développent des "filières courtes" pour accélérer la prise en charge des pathologies simples (entorses, plaies, etc.).
L’objectif est double : réduire les délais d’attente et désengorger les services, tout en maintenant une qualité de soins optimale.
L’intégration de professionnels de santé en pratique avancée (IPA) dans ces parcours courts représente une piste prometteuse pour améliorer à la fois l’efficacité organisationnelle et la rigueur clinique, comme en témoignent plusieurs expériences internationales.
Des études internationales, notamment australiennes, montrent que les infirmiers en pratique avancée (NPs) utilisant les règles d’Ottawa pour l’évaluation des entorses obtiennent des résultats équivalents, voire supérieurs à ceux des médecins débutants pour détecter les fractures. Aucun cas n’a été "manqué" par les NPs, contre 28 % chez les médecins novices. L’ajout de NPs dans des services de traumatologie a permis une réduction significative des durées de séjour (jusqu’à –0,8 jour) et une économie de plusieurs millions en coûts hospitaliers. Dans un centre de niveau 1, leur présence 24h/24 a également réduit le temps passé aux urgences de 5 heures en moyenne, et accéléré les prescriptions de sortie de près de 50 minutes.
En France, la mise en place des IPA en structures d’urgence reste récente depuis la loi HPST de 2018 , et les données sur leur impact clinique et organisationnel dans les filières courtes demeurent limitées.
Le traumatisme de cheville, pathologie fréquente, facilement protocolisable et dotée de critères objectifs clairs (diagnostic, traitement, délai de prise en charge), constitue un modèle idéal pour évaluer l’intégration des IPA dans ce cadre.
L'objectif principal est d'évaluer la justesse du diagnostic d’entorse de la cheville chez des patients majeurs admis aux urgences pour un traumatisme isolé de la cheville
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Variables sensibles utilisées
Recours au numéro d'identification des professionnels de santé
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
L'ensemble des droits des personnes répondant aux exigences de l'article 14 du RGPD
sont listés dans la notice d'information remise aux personnes dont les données seront traitées.
Il y est également détaillé comment appliquer ces droits au prêt du DPO du responsable
de traitement et/ou de la CNIL. L'ensemble des coordonnées nécessaires sont spécifiés
dans la notice d'information.