Facteurs pronostiques de réponse à une corticothérapie à « dose faible-à-modérée », systémique et tardive dans le syndrome de détresse respiratoire aigüe
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Le syndrome de détresse respiratoire aigüe (SDRA) touche plus de 10% des patients hospitalisés en réanimation, avec une mortalité de 30 à 40%. Il est marqué par une phase exsudative précoce. Cette phase est rapidement suivie d’une phase fibroproliférative qui conduit à la résolution du syndrome (processus de réparation adapté) ou à la fibrose (dérégulation du processus de réparation tissulaire). Le stade de fibroprolifération est donc un temps clé.
Différentes modalités de corticothérapie se distinguent. La corticothérapie « faible dose et précoce » est prometteuse : la Society of Critical Care Medicine publie en 2024 de nouvelles recommandations concernant cette pratique dans le sepsis, le SDRA et les PAC sévères en phase précoce.
L’efficacité et la sécurité de la corticothérapie restent débattues en phase plus tardive, à plus d’une semaine du SDRA. Notre sujet d’intérêt porte donc sur l’effet d’une corticothérapie de « secours », à « dose faible-à-modérée » soit un bolus initial de 2mg/kg, connue sous le nom « protocole MEDURI ». Notre première hypothèse consiste à penser qu’une corticothérapie instaurée en phase tardive (>14j), après de nombreux jours de ventilation mécanique, est délétère sur la survie. Nous supposons, en revanche, qu’une corticothérapie instaurée chez des patients avec une fibroprolifération excessive serait bénéfique.
Cependant, cette classification en dose et temporalité présente des limites. Elle ne permet pas une prise en charge personnalisée, or le SDRA est un syndrome marqué par son hétérogénéité. Les données de plusieurs études renforcent notre hypothèse selon laquelle la variabilité de réponse à une corticothérapie tardive s’explique en partie par une persistance des phénotypes hypo et hyper inflammatoires au cours du SDRA. Cette approche par phénotype hyper et hypo-inflammatoire pourrait permettre une meilleure sélection de patients pouvant bénéficier d’une corticothérapie. Il s’agit, à notre connaissance, d’une hypothèse encore non testée, que nous nous proposons d’étudier.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
7
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Une note d’information sera envoyée à tous les patients. Elle sera envoyée par le centre qui l’a pris en charge pour les soins dont seront issues les données. La note d’information indiquera les informations spécifiques à l’étude (données utilisées, modalités d’utilisation et la finalité) ainsi que les mentions prévues au regard des articles du RGPD, selon le modèle validé APHM. Les droits s’exerceront auprès du DPO de l’APHM soit directement soit par l’intermédiaire du médecin avec lequel le patient est en contact.