Identification des blessures les plus fréquentes chez les handballeuses de niveau régional dans le Centre-Val de Loire vers la conception d’un protocole d’échauffement ciblé.

Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Objectifs poursuivis

Domaines médicaux investigués

Bénéfices attendus

1. Justification de l'étude
Le handball est un sport collectif exigeant qui combine des mouvements rapides, des contacts physiques, et des actions répétées telles que les sauts, les tirs et les changements de direction. Ces caractéristiques en font une discipline particulièrement exposée aux blessures, en particulier chez les joueuses évoluant à un niveau régional, où les charges d’entraînement et la compétition restent intenses, alors que les ressources disponibles pour la prévention des blessures peuvent être limitées.
Des études ont démontré que les blessures les plus fréquentes dans le handball concernent les membres inférieurs, notamment les entorses de la cheville et les lésions ligamentaires du genou. Les membres supérieurs, notamment les épaules et les coudes, sont également souvent affectés, en raison des exigences de tir et des contacts défensifs. Ces blessures peuvent non seulement altérer les performances sportives, mais aussi avoir des répercussions à long terme sur la santé des joueuses.
Dans ce contexte, l'échauffement joue un rôle crucial dans la prévention des blessures. Les protocoles spécifiques, comme le FIFA 11+, ont montré leur efficacité dans le football. En effet, celui-ci vise à réduire l’incidence des blessures retrouvée au membre inférieur chez ces sportifs tels que les blessures ligamentaires (rupture, entorse), musculaires (lésions fonctionnelles, structurelles, pubalgie…).

Par conséquent, un protocole d'échauffement bien structuré pourrait améliorer les performances musculaires, augmenter la mobilité articulaire, et réduire les risques de blessures aiguës ou chroniques. Toutefois, les recherches ciblant spécifiquement les joueuses de handball de niveau régional demeurent rares, alors même que ce public présente des particularités, telles qu'une intensité compétitive élevée combinée à un encadrement souvent moins structuré que celui des niveaux élite.

Cette étude vise donc à combler ce manque en identifiant les blessures les plus fréquentes au niveau des membres supérieurs et inférieurs chez les handballeuses de niveau régional dans la région Centre Val de Loire, puis en proposant un protocole d'échauffement adapté aux données recueillies. L’objectif est de réduire l’incidence des blessures tout en sensibilisant les joueuses et leurs entraîneurs à l’importance de la prévention. Cette démarche s’inscrit à la fois dans une perspective de promotion de la santé et d’optimisation des performances sportives, dans un cadre régional.

2. Objectifs
Les objectifs sont définis pour identifier les problèmes actuels liés aux blessures chez les joueuses de handball de niveau régional, tout en proposant une solution adaptée sous forme d’un protocole d’échauffement qui pourra être réalisé dans un second temps.

3. Méthodologie

Population cible : joueuses de handball majeure de niveau régional dans la région CVL

Critère d’inclusion : joueuses de handball de niveau régional dans la région CVL ayant eu des blessures au(x) membre(s) supérieur et/ou inférieur, majeure, avec une participation régulière d’au moins une fois par semaine en moyenne aux entraînements et aux compétitions.

Critères d’exclusion : blessures graves en cours, absence prolongée sur le terrain depuis le début de la saison, refus de participation, contre-indications médicales à la pratique sportive ou à l’échauffement proposé.

Type d’étude : étude observationnelle descriptive suivie d’une proposition de protocole d’échauffement spécifique suivant les résultats récoltés.
A partir de l’analyse des données collectées grâce à un questionnaire structuré, l’objectif sera d’établir un protocole.

Randomisation : Elle ne s’applique pas directement à cette étude. Il s’agit d’une étude observationnelle descriptive qui vise à recueillir des données sur les blessures via un questionnaire et non de comparer les méthodes d’échauffement de groupe différent.
En revanche, dans l’hypothèse de la réalisation du protocole dans une seconde étude, il pourrait être pertinent d’effectuer une randomisation puisque nous pourrons comparer un groupe expérimental (avec un protocole d’échauffement) et un groupe contrôle (échauffement habituel) pour répartir équitablement les participantes et éviter les biais.

Matériels :
- Diffusion du questionnaire : diffusé en ligne à l’aide d’un google form par la ligue pour les poules en compétition dans la région CVL.
● Contenu :
o Données démographiques (âge, niveau de jeu, ancienneté dans le sport).
o Historique des blessures (types, localisation, circonstances).
o Habitudes actuelles d’échauffement (durée, type d’exercices).