Infections vasculaire, natives et prothétiques, à Coxiella burnetii, étude rétrospective multicentrique française

Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Objectifs poursuivis

Domaines médicaux investigués

Bénéfices attendus

La fièvre Q est une maladie qu’on peut attraper à partir d’animaux (zoonose), présente partout dans le monde. Lorsqu’elle devient chronique, elle peut causer des problèmes dans les vaisseaux sanguins. Ces infections des vaisseaux par la bactérie C. burnetii sont graves et peuvent entraîner des complications importantes, comme la formation de fistules (ou ouvertures anormales) entre les artères et le système digestif. Malheureusement, 15 à 18 % des personnes atteintes peuvent mourir dans les deux ans, en raison de la gravité de ces infections et de leurs complications.
Les facteurs qui augmentent le risque de développer une infection vasculaire à C. burnetii sont généralement liés à des problèmes connus, comme un anévrisme de l’aorte (une grosseur anormale dans le gros vaisseau du corps) ou la présence d’une prothèse dans une artère. Mais il est important de noter que de nombreux patients n’ont pas de facteurs de risque évidents, sauf qu’ils vivent à la campagne. Ces infections sont souvent difficiles à diagnostiquer car on ne fait pas systématiquement des tests pour rechercher cette bactérie dans ce type d’infection.
On connaît peu les éléments qui expliquent pourquoi certaines personnes souffrent plus gravement ou ont plus de risques de mourir de cette infection, mis à part le fait qu’un traitement chirurgical peut être essentiel pour leur survie. Enfin, le diagnostic de ces infections vascular à C. burnetii est souvent fait tard, ce qui peut nuire à leur traitement et à leur évolution.
Cette étude vise à mieux comprendre les facteurs qui influencent la gravité et le risque de décès liés à ces infections en France. Elle cherche aussi à évaluer l’efficacité de certains examens, comme l’angio-CT (un scan des vaisseaux sanguins), et d’autres techniques d’imagerie, pour détecter plus rapidement ces infections. L’objectif etant d’améliorer la prise en charge des patients concernés et de leur offrir de meilleurs soins.