Intérêt du scanner combiné cœur-cerveau pour les suspicions d’accident vasculaire cérébral
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
le CHU de Dijon a mis en place dès 2018 un protocole combiné de scanner cœur cerveau pour les suspicions d'AVC arrivant aux urgences du CHU. Cette première en France a déjà fait l'objet de publications dans des revues internationales démontrant que ce protocole permet le diagnostic précoce ainsi qu’une prise en charge adaptée de certains AVC dits cardio emboliques. En effet le scanner cardiaque permet le diagnostic immédiat de thrombus intra cardiaques, séquelles d’infarctus du myocarde ou dissection aortique, modifiant la prise en charge des patients. Il permet aussi d’améliorer la prédiction du risque de développer de la fibrillation atriale en post AVC.
Les objectifs de cette étude sont les suivants :
• Décrire l’incidence des thrombus intra cardiaques parmi les patients bénéficiant du protocole combiné scanner cœur-cerveau pour suspicions d’AVC
• Décrire les facteurs associés à la présence de thrombus intra cardiaques parmi les patients bénéficiant du protocole combiné scanner cœur-cerveau pour suspicions d’AVC
• Décrire l’évolution clinique, biologique, imagerie et ECG, ainsi que le pronostic des patients bénéficiant du protocole combiné scanner cœur-cerveau pour suspicions d’AVC
• Étudier le rôle du scanner combiné cœur-cerveau pour différencier les patients présentant un AVC confirmé au suivi des patients chez qui ce diagnostic n’est finalement pas retenu
• Développer une méthodologie de classification de la présence de thrombus intracardiaque au scanner combiné cœur-cerveau pour généraliser cette technique
• Décrire l’intérêt du protocole combiné scanner cœur cerveau pour améliorer la prédiction du risque d’évènements cardiovasculaires majeurs et de décès au suivi
Méthode et population de l’étude : Étude rétrospective entre 2018 et 2024 et prospective sur 10 ans (2024-2034) de cohorte incluant tous les patients admis au CHU de Dijon et bénéficiant du protocole combiné scanner cœur cerveau pour suspicion d’AVC. Les données sont recueillies sur dossiers médicaux informatisés et le PACS pour l’imagerie. Le suivi est réalisé dans le cadre du soin courant à l’occasion des visites des patients.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Variables sensibles utilisées
Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)
Analyse de données épidémiologiques nécessitant de connaître l’âge des patients, les dates des différents évènements cliniques y compris le décès afin de décrire le parcours du patient dans sa globalité.
Recours au numéro d'identification des professionnels de santé
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Pour la partie prospective : une lettre d’information écrite, précisant les objectifs et le déroulement de l’étude, est envoyée par voie postale ou par mail. Il est bien précisé que les données du dossier médical du patient seront utilisées une fois anonymisées et que le patient peut s’opposer à tout moment à leur utilisation. Les droits des patients prévus aux articles 15 à 20 du RGPD (droit d'accès, rectification, effacement, limitation, droit à la portabilité) ainsi que les modalités d’exercice y sont rappelées. Un délai de réflexion de 30 jours est laissé au patient et sans opposition de sa part, les données pourront être colligées.
Pour la partie rétrospective : les patients ont été informés de manière collective via les supports de communication institutionnels type livret d’accueil et affichage