IPOSA : Impact pronostic du ratio pré thérapeutique PN/Lymphocytes (NLR) et PL/Lymphocytes (PLR) chez les patientes atteintes de cancer de l’ovaire avec carcinose péritonéale
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Le cancer de l’ovaire est le plus meurtrier des cancers gynécologiques.
Même s’il reste rare, son diagnostic est dans la plupart des cas tardifs avec plus de 75% de découverte au stade de carcinose péritonéale pour une survie globale d’environ 30% à 5 ans.
En revanche, sa découverte au stade précoce, le plus souvent de façon fortuite lors d’une échographie de dépistage augmente la survie globale de 90% à 5 ans.
Il n’existe pour le moment aucun biomarqueur de détection précoce bien que le CA125 soit largement utilisé dans le diagnostic initial, le suivi et le diagnostic de récidive des patientes atteintes de cancer épithélial de l’ovaire.
De nombreuses études ont analysés le lien entre réponse immunitaire, inflammation et cancer.
Récemment, le rôle joué par le système immunitaire dans la présence et la progression de la maladie a été étudié notamment avec les marqueurs hématologiques qui ont été proposés comme facteur de diagnostic et de pronostic dans divers cancers.
La réponse inflammatoire systémique se caractérise par des changements dans le taux des leucocytes circulants : la neutrophilie s'accompagne généralement d'une lymphocytopénie relative, et il existe une thrombocytose.
Divers agents de la réponse inflammatoire systémique, notamment le rapport neutrophiles/lymphocytes (NLR) et le rapport plaquettes/lymphocytes (PLR) ont suscité beaucoup d'intérêt en tant que biomarqueurs dans divers types de cancers (colorectal, pancréatique, sein).
Ces potentiels nouveaux marqueurs hématologiques sont reproductibles, simples de recueil et d’utilisation, peu onéreux et déjà utilisés en routine.
Les rapports NLR et PLR ont été associés à des facteurs indépendants de mauvais pronostics en terme de survie globale, de survie sans récidive, et de réponse à la chimiothérapie chez les patientes atteintes de cancer de l’ovaire dans diverses études.
De par la gravité du cancer de l’ovaire, il existe aujourd’hui un besoin et une nécessité de recherche puis d’utilisation de nouveau biomarqueur afin que sa découverte devienne précoce c’est-à-dire à un stade localisé, avec une tumeur de petit volume, avant l’apparition de symptômes cliniques.
Objectif principal :
Déterminer si les rapports pré thérapeutiques neutrophiles/lymphocytes (NLR) et plaquettes/lymphocytes (PLR) jouent un rôle prédictif sur la survie globale et sans récidive et tenter de détecter de nouveaux biomarqueurs précoces chez les patientes atteintes de cancer de l’ovaire.
Objectifs secondaires :
Déterminer si le taux de plaquettes et si le CA125 pré thérapeutiques sont associés à la survie globale et sans récidive
Population :
Patientes prises en charge entre 2011 et 2023, au Centre Antoine Lacassagne ou au CHU de Nice, pour une première chirurgie de cytoréduction dans le cadre d’une néoplasie ovarienne en stade avancé (III-IV), prise en charge par chirurgie première ou intervallaire avec +/- CHIP et nécessitant un traitement adjuvant.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Variables sensibles utilisées
Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)
Données nécessaires à la réalisation du projet notamment pour mesurer l'impact sur la survie globale des patients pris en charge entre 2011 et 2023
Recours au numéro d'identification des professionnels de santé
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Les personnes peuvent exercer leurs droits en contactant le DPO de l'établissement. Les modalités d'exercice des droits sont précisés dans la note d'information remise au patient ou via le portail de transparence medonnées.unicancer.fr