Kinésithérapie et cancer du sein : Quel est le bon moment pour la meilleure récupération ?
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
1. Contexte et justification de l'étude
Le cancer du sein constitue un enjeu majeur de santé publique en France, tant par sa prévalence que par les impacts qu’il engendre sur la qualité de vie des patientes. Si les progrès thérapeutiques et les campagnes de dépistage ont permis une amélioration significative de la survie, les traitements restent lourds de conséquences fonctionnelles. Dans ce contexte, la kinésithérapie joue un rôle essentiel dans la prévention des séquelles, l’accompagnement post-opératoire et la réhabilitation globale des patientes.
Cependant, le moment de l’initiation de la kinésithérapie varie fortement selon les pratiques, ce qui peut compromettre l'efficacité de la prise en charge. L’absence de recommandations claires, les disparités d’accès aux soins et le manque de sensibilisation à l’intérêt d’une rééducation précoce représentent autant de freins à une prise en charge optimale.
Cette étude vise à analyser les pratiques actuelles de prescription de la kinésithérapie dans le parcours de soins des patientes atteintes de cancer du sein. Elle a pour objectif d’évaluer l’impact du moment de cette prescription sur la qualité de la prise en charge, afin de proposer des pistes d’amélioration pour une rééducation mieux intégrée, plus précoce et plus efficace.
Les résultats attendus pourront contribuer à l’optimisation des parcours de soins, à l’élaboration de recommandations médicales adaptées, et à une meilleure coordination entre professionnels de santé, au bénéfice direct des patientes.
2. Objectifs poursuivis
L’objectif principal de l’étude est d’identifier et d’analyser à quel moment dans le parcours de soins du cancer du sein la prescription de kinésithérapie est réalisée. Il s'agit aussi d'identifier les facteurs qui influencent le moment de la prescription et d’analyser les perceptions des patientes et des kinésithérapeutes sur le moment de la prise en charge kinésithérapique ainsi que l’impact du moment de la prise en charge sur la récupération.
3. Méthodologie
3.1. Type d’étude
Cette étude sera observationnelle descriptive transversale avec une approche qualitative, visant à recueillir des données sur le parcours de soin des patientes atteintes d’un cancer du sein ainsi que leur perception sur le moment de la prescription. De plus, des données sur la perception des kinésithérapeutes quant au moment de la prise en charge seront recueillies afin d’avoir la vision des deux acteurs impactés.
3.2. Population étudiée
Cette étude sera menée auprès de femmes atteintes d’un cancer du sein en rééducation kinésithérapique ainsi que sur des kinésithérapeutes prenant en charge cette pathologie dans leur activité.
Les femmes atteintes d’un cancer du sein devront répondre à ces critères :
- Être une femme
- Être diagnostiquée d’un cancer du sein il y a moins d’un an
- Être actuellement en rééducation kinésithérapique
- Ne pas avoir de métastases et/ou un autre cancer actif connu
- Ne pas être en rapport conflictuel avec un kinésithérapeute
3.3. Méthode de collecte de données
Les données seront recueillies par le biais de deux questionnaires en ligne. Un à destination des patientes et un autre à destination des kinésithérapeutes. Les kinésithérapeutes seront contactés par le biais de différents réseaux qui partageront mon questionnaire (RKS, AKTL, Ordre, CPTS…). Les kinésithérapeutes répondront au questionnaire qui leur est destiné et transmettront le questionnaire dédié aux patientes à un maximum de 10 patientes de leurs prises en charge, pour ainsi avoir accès aux données des patientes en rééducation.
Les deux questionnaires comporteront des questions à choix multiples ainsi que des questions ouvertes. Le questionnaire dédié aux patientes comportera des questions sur leurs parcours de soin depuis le diagnostic du cancer du sein et interrogera leur avis sur le moment de la prise en charge en kinésithérapie. Quant au questionnaire dédié aux kinésithérapeutes, il comportera des questions relatives à leur prise en charge des patientes atteintes de cancer du sein et leur avis sur le moment de la prescription dans leur parcours de soin.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Variables sensibles utilisées
Recours au numéro d'identification des professionnels de santé
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Type de responsable de traitement 2
Responsable de traitement 2
Localisation du responsable de traitement 2
Le responsable de traitement est également responsable de mise en oeuvre
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Dans un projet de recherche, les droits des articles 15 à 20 du RGPD garantissent aux participants un contrôle de leurs données personnelles. Le chercheur informe les participants sur le traitement de leurs données (droit d’accès) et leur offre la possibilité de corriger les informations inexactes (droit de rectification). Si un participant retire son consentement, il peut demander la suppression de ses données (droit à l’effacement), sauf si ces dernières sont encore nécessaires pour la recherche. En cas de désaccord sur l’usage des données, les participants peuvent limiter leur traitement (droit à la limitation). Enfin si les données sont transférables, les participants peuvent les récupérer et les réutiliser ailleurs (droit à la portabilité). Le chercheur doit veiller à respecter ces droits tout en assurant la confidentialité des informations traitées en laissant ses coordonnées aux participants.