Les hommes favorisent ils la persistance ou la récidive du papillomavirus (HPV) chez leur partenaire féminine ?
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Les hommes ne doivent pas être négligés dans la recherche sur le papillomavirus humain (HPV) et les maladies génitales associées. En effet, les hommes infectés par le HPV sont non seulement plus exposés à un risque plus élevé de cancers oro-génitaux, mais augmentent également le risque d'infection par les HPV et de réinfection par contact sexuel. L'infection par le HPV chez les hommes augmente également le risque de cancer du col de l'utérus chez leurs partenaires féminines. La prévention et le traitement de l’infection par le HPV chez les hommes ont un effet possible sur leurs partenaires féminines. De plus, les hommes pourraient choisir de tester certains types de HPV, tels que les souches oncogènes HPV16 ou HPV18, dans le cadre d'un programme de dépistage de routine lorsque leur partenaire est positive pour le HPV. Bien qu'il n'existe pas encore de traitement reconnu contre l'infection par le HPV, en dehors du traitement de la lésion HPV-induit, des médicaments d'immunothérapie, tels que les agonistes des récepteurs de type nain, les vaccins thérapeutiques HPV et les inhibiteurs du point de contrôle immunitaire, ont montré des résultats prometteurs dans les essais cliniques et dans la pratique clinique. En raison de la concordance des partenaires élevée pour le HPV démontrée dans la recherche antérieure, la prévention et le traitement du HPV chez les hommes devraient être explorés de manière plus approfondie dans la recherche future.
Dans les couples où la femme est atteinte d'une infection génitale à HPV, la prévalence de l'infection à HPV chez l'homme varie selon que le dépistage est clinique ou virologique. La péniscopie permet de détecter histologiquement des lésions de HPV dans 20 à 60 % des cas, et les frottis pour le génotypage de HPV dans 2 à 80 % des cas.
L'infection à HPV peut se résorber spontanément sans intervention, et un génotypage positif n'indique pas la nécessité d'un traitement immédiat du patient ou de ses partenaires sexuels. Néanmoins, nous pensons que les lésions asymptomatiques dues au HPV chez les hommes sont un risque important de persistance ou de récidive chez leur partenaire féminine.
L'objectif de cette étude est de dépister chez les hommes en l’absence de lésion clinique préputiale, un risque de lésion méato-urétrale sur trois bras de femmes :
- Femmes avec frottis normal mais HPV oncogène positif
- Femmes ayant eu LSIL/HSIL (lésion intraépithéliale squameuse de bas grade ou de haut grade) cervical HPV positif persistant
- Femmes ayant présenté une récidive lésionnelle cervicale
Cette étude monocentrique rétrospective sur données évalue la fréquence de lésions cliniques méato-urétrales HPV-induit favorisant une récidive ou une persistance HPV chez la partenaire féminine.
Objectif principal : Dépister l’aspect clinique d’une lésion méato-urétrale HPV dans l’urètre balanique sous colposcopie chez les hommes dont la partenaire féminine à une persistance HPV ou lésionnelle.
Objectifs secondaires :
1. Evaluer la corrélation de l’aspect clinique et la présence de l’HPV.
2. Evaluer la concordance de l’HPV dans le couple.
Population de l'étude : Hommes dont la partenaire féminine est porteuse d’une persistance d’un HPV cervical ou une récidive d’une lésion HPV cervical et ayant bénéficié d’une méato-péniscopie et d’un dépistage HPV balanopréputial.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Variables sensibles utilisées
Recours au numéro d'identification des professionnels de santé
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Notice d'information à l'égard des patients
Délégué à la protection des données
27 Boulevard Victor Hugo 92200 Neuilly-sur-Seine 92200 Neuilly-sur-Seine France
dpo@clinique-a-pare.fr