N° F20201016140731

Net_COV. . Evaluation de la nétose au cours de la COVID-19, sous traitement par anakinra, antagoniste du récepteur de l’interleukine 1

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Objectifs poursuivis

Compréhension des maladies

Domaines médicaux investigués

Maladies infectieuses

Bénéfices attendus

Au cours de leur activation en réponse à un stimulus infectieux ou au cours de processus inflammatoires chroniques, les polynucléaires neutrophiles sanguins et tissulaires modifient leur phénotype fonctionnel et produisent de nombreux médiateurs toxiques. En particulier, ils libèrent rapidement des filaments de chromatine recouverts de nombreux composants granulaires et cytoplasmiques appelés «Neutrophil Extracellular Traps» (NETs). Ce phénomène nommé nétose, a été impliqué dans de nombreuses maladies, en particulier dans les infections virales au cours desquelles cette réponse peut être utile pour la réponse anti-infectieuse à la phase initiale, puis délétère lorsqu’elle devient toxique pour l’environnement tissulaire. Cela a été en particulier montré au cours du syndrome de détresse respiratoire aigüe post-pneumonie.. . L’intensité de la nétose est donc un facteur précoce d’activation des neutrophiles et de l’inflammation. Etant donnés les signes biologiques majeurs d’inflammation observés chez les patients atteints de la COVID-19 dès leur entrée à l’hôpital [Protéine C-Réactive (CRP), Interleukine-6 (IL-6), D-dimères…), il semble particulièrement intéressant de documenter au mieux cette inflammation.. . L’objectif principal est de décrire le processus de nétose susceptible de s’activer au cours des formes sévères de la COVID-19, en se basant sur le dosage des complexes ADN-myéloperoxydase (ADN-MPO) circulants.. . Les objectifs secondaires sont de rechercher :. . - un lien entre ce marqueur (ADN-MPO) et l’évolution clinique des patients et les paramètres biologiques de l’inflammation. . - si ce marqueur (ADN-MPO) est prédictif de l’aggravation à J6/J7, critique pour ces patients.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux bénéficiaires de soins et de prestations médico-sociales
Informations relatives à la prise en charge sanitaire, médico-sociale et financière associées à chaque bénéficiaire
Informations relatives aux pathologies des personnes concernées
Informations recueillies à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et médico-social

Source de données utilisées

Autres sources

Variables sensibles utilisées

Année et mois de naissance
Date de soins
Date de décès (le cas échéant)

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement public de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph

185 rue Raymond Losserand 75014 Paris

Calendrier du projet

Terminé
Date de début : 16/10/2020 – Date de fin : 31/12/2021 Durée de l'étude : 1.2
Etape 1 : Dépôt du projet
16/10/2020

Base légale pour accéder aux données

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

2

Droits des personnes

Le formulaire d’information et de non opposition sera envoyé à chacun des patients éligibles à l’étude par voie postale. Sans retour de leur part dans les 30 jours suivant l’envoi, il est établi que les patients ne s’opposent pas à l’utilisation de leurs données.. . Les données concernant la démographie, le contexte pathologique, aux données collectées lors de l’hospitalisation ainsi que les résultats des analyses biologiques seront alors recueillis à partir du dossier médical informatisé des patients. Au cours de l’hospitalisation des patients, des données cliniques et biologiques ont été recueillies. Un dosage d’une protéine, l’interleukine-6, jouant un rôle apparemment central dans l’aggravation des symptômes de la COVID-19 a été effectué. Le restant du contenu du tube ayant servi à effectuer ce dosage permettra d’approfondir les recherches en dosant les complexes ADN-myéloperoxydase (ADN-MPO). Ces complexes sont le reflet d’un phénomène appelé «nétose», très probablement impliqué dans l’inflammation généralisée dont vous avez souffert.. . Ce formulaire d’information précise que l’inclusion dans un protocole de recherche n’impliquant pas la personne humaine ne peut pas être réalisée sans information préalable, que le médecin investigateur doit fournir toutes les explications nécessaires concernant cette recherche, conformément aux dispositions des articles 13 et 14 du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD, Règlement (UE) 2016/679 du Parlement Européen et du Conseil du 27 avril 2016). L'information à la recherche fait l'objet d'un document écrit.. . Le patient peut à tout moment arrêter sa participation à la recherche sans justification conformément à l’article 21 du RGPD. Ceci n’aura pas de conséquence ni sur la qualité des soins et des traitements qui lui seront fournis ni sur sa relation avec son médecin. Les données recueillies jusqu’à l’expression de son opposition seront utilisées sauf demande exprès de sa part. En effet, conformément à l’article 17 du RGPD, le patient a le droit de demander l’effacement de ses données le concernant déjà collectées. Son opposition et l’accord d’utilisation ou non de ses données précédemment recueillies seront tracés dans son dossier médical informatisé.. . Conformément aux dispositions des articles 15 et 16 du règlement (UE) 2016/679 du 27 avril 2016 (Règlement Général sur la protection des données) de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, modifiée par la loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 (décret n° 2018-687 du 1° août 2018), le patient dispose d’un droit d’accès, de rectification, de portabilité, d’effacement de celles-ci ou une limitation de traitement (cf. cnil.fr pour plus d’informations sur vos droits). Le patient dispose également d’un droit d’opposition à la transmission des données couvertes par le secret professionnel susceptibles d’être utilisées dans le cadre de cette recherche et d’être traitées. Sa demande doit être adressée au Délégué à la Protection des Données du Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, soit par courrier électronique à l’adresse dpo@hpsj.fr, soit par courrier postal à l’adresse : 185 rue Raymond Losserand – 75014 Paris.. . Le dossier médical restera confidentiel et ne pourra être consulté que sous la responsabilité du médecin s’occupant de son traitement ainsi que par les autorités de santé et par des personnes dûment mandatées par le Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph pour la recherche et soumises au secret professionnel.. . Si le patient le souhaite, il pourra être tenu informé des résultats globaux de cette recherche une fois celle-ci achevée. S’il a des préoccupations ou des questions au sujet de cette étude l’investigateur principal de cette étude, le docteur HAYEM, reste à sa disposition pour répondre à ses questions.