Pratiques professionnelles des sages-femmes concernant le dépistage des infections à Chlamydiae trachomatis chez les femmes enceintes (moins de 25ans)

Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Objectifs poursuivis

Domaines médicaux investigués

Bénéfices attendus

Les chlamydioses sont des infections sexuellement transmissibles dues à Chlamydia trachomatis. La chlamydiose se manifeste par des infections génitales basses avec leucorrhées, cystalgies, syndrome urétral, dyspareunie ou spottings. L’évolution peut se faire vers une infection génitale haute avec fièvre, douleurs pelviennes et métrorragies. Cependant, la chlamydiose est une infection asymptomatique dans 60 à 70% des cas. La chlamydiose augmente le risque de douleurs pelviennes chroniques, de stérilité et de grossesse extra-utérine.. En France, 267 097 infections à Chlamydia trachomatis ont été diagnostiquées en 2016. La chlamydiose est l’infection sexuellement transmissible la plus répandue chez les femmes jeunes. Entre 2017 et 2019, le nombre de diagnostics de chlamydiose a augmenté de 29%. Cette progression est plus marquée chez les femmes de 15 à 24ans.. . Le portage symptomatique ou asymptomatique de Chlamydiae trachomatis pendant une grossesse (fausse couche spontanée, rupture prématurée des membranes), sur le fœtus (retard de croissance intra-utérin et le nouveau-né (conjonctivite purulente, broncho-pneumonie).. . En décembre 2007, le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français a déclaré que la recherche systématique de Chlamydia trachomatis au 1er trimestre chez la femmes enceintes âgées de moins de 25 ans est scientifiquement justifiée.. . En septembre 2018, la Haute Autorité de Santé a préconisé un dépistage systématique des femmes sexuellement actives âgées de 15 à 25 ans y compris les femmes enceintes.