Prédiction du risque de lésion des ischio-jambiers dans le football professionnel masculin : une étude rétrospective de cohorte
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Ce projet s’inscrit dans une démarche de prévention des blessures musculaires dans le football professionnel masculin, en particulier celles touchant les ischio-jambiers, qui représentent l’une des principales causes d’arrêt de jeu et de récidive dans ce sport. L’objectif est d’identifier les facteurs prédictifs de blessure à partir de données cliniques, fonctionnelles et isocinétiques recueillies lors de la présaison au sein du club professionnel de l’US Orléans.
L’étude adopte un design rétrospectif de cohorte, combinant les données issues du protocole de la saison 2024–2025 et celles de la saison 2025–2026. Les tests comprennent notamment des évaluations de souplesse, d’équilibre dynamique, de force musculaire et de performance fonctionnelle, complétées cette année par une batterie de tests de sauts. Les tests cliniques sont réalisés dans un ordre précis : 1) FABER/FADDIR, 2) Passive Knee Extension (PKEA), 3) Weight Bearing Lunge test (WBLT), 4) Y Balance Test 5) Functional Movement Score (FMS).
Le 6ème test, le Single Leg Hamstring Bridge (SLHB) a été réalisé systématiquement après le test isocinétique, c’est-à-dire lors d’une demi-journée différente de celle banalisée pour les cinq autres tests cliniques.
Enfin, une batterie de tests de sauts a été intégrée cette année. Cette nouveauté visait à approfondir l’évaluation des qualités neuromusculaires et du contrôle moteur des joueurs, en collaboration avec le préparateur physique du club. Les tests ont été réalisés dans un ordre standardisé : 1) Squat Jump, 2) Counter Movement Jump (CMJ), 3) Single Leg CMJ, 4) Drop Jump, 5) Landing, et 6) Single Landing.
La population étudiée regroupe environ 40 à 50 joueurs professionnels de l’US Orléans sur deux saisons. L’étude suit les lignes directrices STROBE. Une revue de la littérature a été réalisée en amont afin de préciser le protocole et d’adapter les outils de collecte de données aux objectifs de l’étude.
L’ensemble des joueurs de l’effectif professionnel a suivi le protocole standardisé lors des deux premiers jours de la pré-saison de chaque année, et les données relatives aux lésions musculaires des ischio-jambiers ont été consignées au fil de la saison par le kinésithérapeute du club. L’analyse des données a ensuite été conduite à la fin de chaque période d’observation.
L’intérêt en santé publique réside dans la prévention primaire des lésions musculaires, la réduction du nombre d’arrêts de jeu, et l’amélioration du suivi médico-sportif des athlètes, en proposant à terme un modèle de dépistage précoce des joueurs à risque.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Autre(s) catégorie(s) de donnée(s) utilisée(s)
Information relative aux capacités physiques
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Variables sensibles utilisées
Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)
L’année et le mois de naissance des joueurs sont collectés uniquement afin de calculer leur âge au moment de la présaison, dans le but d’analyser son influence potentielle sur le risque de blessure musculaire, notamment aux ischio-jambiers.
Aucune date complète de naissance, ni donnée nominative (nom, prénom) n’est enregistrée. Les données sont pseudonymisées afin de garantir la confidentialité et l’impossibilité d’identifier directement un joueur.
Recours au numéro d'identification des professionnels de santé
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Type de responsable de traitement 2
Responsable de traitement 2
Localisation du responsable de traitement 2
Le responsable de traitement est également responsable de mise en oeuvre
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Dans le cadre de cette étude, chaque joueur concerné dispose des droits suivants conformément au Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) :
Droit d’accès (article 15) : chaque joueur peut obtenir la confirmation que des données le concernant sont traitées, ainsi qu’une copie de ces données et des informations sur les finalités du traitement.
Droit de rectification (article 16) : il peut demander la correction de données inexactes ou incomplètes le concernant.
Droit à l’effacement (article 17) : il peut demander la suppression de ses données à tout moment, sauf si celles-ci sont nécessaires à la poursuite de l’étude déjà en cours.
Droit à la limitation du traitement (article 18) : il peut demander la suspension temporaire du traitement de ses données en cas de contestation.
Droit à la portabilité (article 20) : il peut demander à recevoir ses données dans un format structuré et lisible, ou à les transmettre à un autre responsable de traitement.
Les joueurs ont été informés oralement et par écrit de ces droits lors de la phase de recueil des données. Conformément aux dispositions en vigueur, aucune donnée nominative n’est diffusée ni partagée en dehors du cadre du projet.
Dans un projet de recherche, les droits des articles 15 à 20 du RGPD garantissent aux participants un contrôle sur leurs données personnelles. Le chercheur informe les participants sur le traitement de leurs données (droit d'accès) et leur offre la possibilité de corriger les informations inexactes (droit de rectification). Si un participant retire son consentement, il peut demander la suppression de ses données (droit à l'effacement), sauf si ces dernières sont encore nécessaires pour la recherche. En cas de désaccord sur l'usage des données, les participants peuvent limiter leur traitement (droit à la limitation). Enfin, si les données sont transférables, les participants peuvent les récupérer et les réutiliser ailleurs (droit à la portabilité). Le chercheur veille à respecter ces droits tout en assurant la confidentialité des informations traitées et laissant ses coordonnées aux participants.