Prise en soin en masso-kinésithérapie sur l’optimisation des bénéfices de la toxine botulique sur la spasticité des patients victimes d’un accident vasculaire cérébral.
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
1. Contexte et justification de l'étude
Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) touchent chaque année environ 15 millions de personnes dans le monde. Ils constituent la deuxième cause de mortalité dans le monde avec 5 millions de décès par an dont 40 000 en France. Cette maladie est de plus, la deuxième cause de handicap non traumatique à l’échelle mondiale et la première en France.
Nous estimons qu’environ 33% des patients développent de la spasticité après un AVC. Celle-ci peut-être responsable de grandes perturbations des activités de la vie quotidienne pour les patients (alimentation, habillage, hygiène, transferts, etc.) mais elle peut aussi être très douloureuse.
Aujourd’hui, la toxine botulique de type A est un traitement pharmacologique de première intention utilisée en clinique pour traiter la spasticité musculaire notamment chez les patients victimes d’un AVC. Ces patients représentent une proportion importante en rééducation kinésithérapique en particulier en Soins de Suite et de Réadaptation. Cependant, il n’existe que très peu de littérature sur la manière spécifique d’optimiser les effets de ces injections dans la durée en kinésithérapie.
Ce mémoire permettra ainsi de faire un état des lieux sur les techniques employées par les masseurs-kinésithérapeutes en France et établir une analyse avec les recommandations actuelles.
2. Objectifs
L'objectif primaire de l'étude sera d'effectuer un état des lieux sur les techniques mises en place par les masseurs-kinésithérapeutes en France afin d’optimiser les bénéfices de la toxine botulique de type A sur la spasticité des patients victimes d’un accident vasculaire cérébral.
Les objectifs secondaires consisteront à mettre en perspective les réponses obtenues des masseurs-kinésithérapeutes avec les recommandations actuelles, ainsi que de déterminer de potentielles différences de réponses en fonction des facteurs suivant : le niveau d'expérience, le nombre de formations.
3. Méthodologie
3.1. Type d'étude
Cette étude sera catégorisée en étude primaire, observationnelle et transversale. Elle se basera sur une méthode d’investigation de recherche quantitative par le biais d’une diffusion de questionnaire auprès de masseurs-kinésithérapeutes. La rédaction pourra ainsi suivre les lignes directrices STROBE (STrengthening the Reporting of OBservational studies in Epidemiology).
3.2. Population étudiée
La population-cible concernera les masseurs-kinésithérapeutes exerçant en France métropolitaine ou en DROM-COM (départements et régions d'outre-mer et collectivités d'outre-mer).
Pour être éligible à la participation du questionnaire, ils devront :
- Consentir au remplissage du questionnaire (réponses anonymes)
- Etre masseur-kinésithérapeute exerçant en France métropolitaine ou en DROM-COM
- Avoir déjà pris en soin un patient victime d'un AVC, ayant développé de la spasticité, ayant de plus de 18 ans, et ayant reçu des injections de toxine botulique.
3.3. Méthode de collecte de données
Le questionnaire se fera en ligne et sera constitué de plusieurs parties :
- Critères d'inclusion
- Expériences des masseurs-kinésithérapeutes
- Techniques utilisées par les masseurs-kinésithérapeutes
- Profil des masseurs-kinésithérapeutes
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Dans un projet de recherche, les droits des articles 15 à 20 du RGPD garantissant aux participants un contrôle sur leurs données personnelles. Le chercheur informe les participants sur le traitement de leurs données (droit d'accès) et leur offre la possibilité de corriger les informations inexactes (droit de rectification). Si un participant retire son consentement, il peut demander la suppression de ses données (droit à l'effacement), sauf si ces dernières sont encore nécessaires pour la recherche. En cas de désaccord sur l'usage des données, les participants peuvent limiter leur traitement (droit à la limitation). Enfin, si les données sont transférables, les participants peuvent les récupérer et les réutiliser ailleurs (droit à la portabilité). Le chercheur veille à respecter ces droits tout en assurant la confidentialité des informations traitées en laissant ses coordonnées aux participants.