N° 25308968

Profil évolutif, efficacité et tolérance des inhibiteurs de FGFR2, selon la séquence thérapeutique pour le traitement des cholangiocarcinomes avancés avec fusion/réarrangement du gène FGFR2 - ATTRACTIF

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Recherche, étude, évaluation

Objectifs poursuivis

Compréhension des maladies

Domaines médicaux investigués

Gastro-entérologie et hépatologie
Cancérologie

Bénéfices attendus

Les cholangiocarcinomes sont des tumeurs rares, moins de 3% des tumeurs gastro-intestinales, avec environ 2000 nouveaux cas par an en France (1).
Il s’agit de tumeurs hétérogènes, classées anatomiquement en fonction de leur localisation (intra hépatique, hilaire, extra hépatique, vésicule biliaire). La chirurgie est le seul traitement à visée curative, mais seulement un tiers des patients sont résécables au diagnostic avec un résultat carcinologique médiocre car près de 35% des cholangiocarcinomes intra-hépatiques récidivent dans les 2 ans (2).
Pour les tumeurs localement avancées ou métastatiques, le standard de traitement en 1ère ligne est une chimio-immunothérapie associant GEMCITABINE, CISPLATINE et DURVALUMAB selon l’étude TOPAZ-1, dont la médiane de survie globale de 12,8 mois et la médiane de survie sans progression de 7,2 mois (3). Le traitement cytotoxique en 2ème ligne repose sur une chimiothérapie à base de 5 FU avec un standard « faible » pour le FOLFOX, suite aux données de l’étude ABC 06 (4).
Dans la quête d’un meilleur arsenal thérapeutique, la tendance générale actuelle en oncologie d’analyses tumorales à échelle moléculaire a également été suivie dans cette pathologie. Cela a permis d’identifier des anomalies du récepteur FGFR2 comme driver dans 10 à 16% des cholangiocarcinomes (5), quasi exclusivement dans les cholangiocarcinomes intra-hépatiques.

Une première molécule le PEMIGATINIB a fait ses preuves dès 2ème ligne avec un taux de réponse objective de 35,5%, une durée médiane de réponse de 7,5 mois et une survie sans progression médiane de 6,9 mois dans la dans l’étude FIGHT 202 (6). Une molécule de deuxième génération, le FUTIBATINIB, a également démontré un intérêt dans cette pathologie. Son mode d’action implique la création de lésions covalentes au FGFR 1, 2 3 et 4, et permettrait de diminuer le risque de résistances acquise contrairement aux anti-FGFR2 ATP-compétitifs. Dans l’étude de phase 2 FOENIX-CCA2 (7), il a montré un taux de réponse objective de 43%, une durée médiane de réponse de 9,7 mois, une survie sans progression médiane de 9 mois avec une survie globale de 21,7 mois. Le profil de tolérance de ces molécules semble satisfaisant, avec des toxicités communes à cette classe médicamenteuse, entre autres hyperphosphorémie, asthénie, alopécie et diarrhées, avec toutefois des toxicités de grade ≥ 3 chez 64 et 56% respectivement.
Ces deux molécules ont obtenu l’approbation de prescription par la FDA aux USA, et sont disponibles et remboursées en France en seconde ligne.

A ce jour, il n’existe aucune donnée hors essai thérapeutique de l’impact de ces 2 inhibiteurs FGFR2 (iFGFR2) au sein de l’arsenal thérapeutique de ce sous-groupe de patient. On ne dispose notamment pas de données sur la séquence thérapeutique optimale, le profil de tolérance du futibatinib en vrai vie. Il existe donc un intérêt à colliger, de la manière la plus exhaustive possible, les cas de patients traités en vie réelle.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux pathologies des personnes concernées

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Dossiers Médicaux

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Non

Variables sensibles utilisées

Aucune

Recours au numéro d'identification des professionnels de santé

  Non

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement public de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

CHU de Toulouse

2 Rue Viguerie 31300 Toulouse 31059 TOULOUSE France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1
Mr Jean-François LEFEBVRE

Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement

Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1

Mr Jean-François LEFEBVRE

2 Rue Viguerie 31300 Toulouse 31059 TOULOUSE France

Calendrier du projet

Date de début : 11/07/2025 – Date de fin : 31/12/2027 Durée de l'étude : 21
Etape 1 : Dépôt du projet
11/07/2025

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence 004

Destinataire(s) des données

Destinataire des données 1

CHU de Toulouse

2 Rue Viguerie 31300 Toulouse 31059 TOULOUSE France

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

2

Existence d'une prise de décision automatisée

  Non

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(j) archives, recherche scientifique ou historique, ou statistiques

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

L'ensemble des droits des personnes répondant aux exigence de l'article 13 du RGPD sont
listés dans la notice d'information remise aux personnes dont les données seront traitées.
Il y est également détaillé comment appliquer ces droits au prêt du DPO du responsable
de traitement et/ou de la CNIL. L'ensemble des coordonnées nécessaires sont spécifiés
dans la notice d'information.

Délégué à la protection des données

CHU de Toulouse

2 Rue Viguerie 31300 Toulouse 31059 TOULOUSE France

dpo@chu-toulouse.fr