N° 24255135

Projet ERDERA Translad : Réanalyse de données génomiques chez les patients atteints de maladies rares du développement et maladies neurogénétiques

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Recherche, étude, évaluation

Objectifs poursuivis

Diagnostics

Domaines médicaux investigués

Déficiences et handicaps
Maladies rares

Bénéfices attendus

Malgré l’avènement des nouvelles techniques de séquençage à haut débit
(NGS) et les investigations moléculaires poussées dans le circuit ‘diagnostic’ (panels de
gènes, exomes cliniques….), un grand nombre de patients atteint de maladies rares reste sans diagnostic moléculaire précis. La mise en œuvre de nouvelles techniques NGS et multi-omiques est
alors nécessaire pour améliorer les rendements diagnostics et identifier les gènes impliqués
notamment dans les maladies génétiques ultra-rares. Cela nécessite des collaborations
internationales et la mise en commun de manière anonymisée des informations liées non seulement aux analyses génomiques mais aussi aux symptômes des patients.

Le service de génétique du CHU de Dijon fait partie de l’Alliance européenne de recherche sur les maladies rares ERDERA (https://erdera.org/). Le programme européen ERDERA regroupe plus de 170 organismes, issus de 37 pays pour faire progresser la recherche en matière de prévention, de diagnostic et de traitement des maladies rares.

Ce partenariat prévoit une réanalyse des données génomiques et cliniques des patients afin d’essayer d’identifier les bases génétiques des maladies rares restées sans diagnostic dans l’espoir de résoudre ces impasses diagnostiques.
Malgré l’avènement des nouvelles techniques de séquençage à haut débit
(NGS) et les investigations moléculaires poussées dans le circuit ‘diagnostic’ (panels de gènes, exomes cliniques….), un grand nombre de patients atteint de maladies rares reste sans diagnostic moléculaire précis. La mise en œuvre de nouvelles techniques NGS et multi-omiques est alors nécessaire pour améliorer les rendements diagnostics et identifier les gènes impliqués notamment dans les maladies génétiques ultra-rares. Cela nécessite des collaborations internationales et la mise en commun de manière anonymisée des informations liées non seulement aux analyses génomiques mais aussi aux symptômes des patients.

L’un des aspects du projet ERDERA (WP 7 : Evaluation and Reanalysis of Data in Rare diseases) a pour objectif principal de réévaluer, à la lumière des avancées scientifiques récentes, les données génomiques issues de précédentes analyses réalisées chez des patients atteints de maladies rares restés sans diagnostic.

Grâce aux progrès continus en génétique, en bio-informatique et en interprétation clinique, de nombreux variants génétiques autrefois considérées comme de signification inconnue peuvent aujourd’hui être mieux caractérisées. Le projet ERDERA propose donc une réanalyse systématique des données (notamment issues du séquençage d’exome ou de génome entier), en intégrant les dernières connaissances disponibles dans les bases de données, les nouvelles classifications des variants, ainsi que les nouvelles corrélations génotype-phénotype.

Cette réanalyse a pour ambition de fournir un diagnostic à des familles jusque-là sans réponse, d’orienter plus efficacement la prise en charge médicale. Elle permet également de renforcer les connaissances collectives sur les maladies rares en contribuant à l’enrichissement des bases de données partagées.

Le projet s’inscrit dans une démarche éthique et collaborative, en lien étroit avec les patients, les cliniciens, les plateformes de séquençage et les chercheurs. Il vise à démontrer l’utilité clinique de la réanalyse périodique des données génomiques et à proposer un modèle reproductible à plus large échelle.

Objectifs :
L’objectif de cette étude est de proposer à tous les patients ayant bénéficié d’un séquençage haut débit de l’exome, du génome ou de omics au cours d’une consultation réalisée au sein d’un centre de référence, en cas de résultat non-conclusif, le transfert les données analysées dans notre laboratoire pour qu’elles puissent être re-analysées dans le cadre du consortium ERDERA.
Pour les personnes sans diagnostic, il s’agit d’une nouvelle opportunité de trouver la cause génétique de la maladie.

Population :
Critères d’inclusion :
- Patients et leurs apparentés atteints d’une maladie du développement avec ou sans déficience intellectuelle OU patients atteints d’une maladie neurogénétique ou maladies génétiques rares du système nerveux sans diagnostic moléculaire précis de leur maladie
- Patients et/ ou son représentant qui ne s’opposent pas au transfert codé (pseudonymisé) des données liées aux analyses génomiques ainsi qu’aux données médicales relatives aux symptômes

Critères de non-inclusion :
- Patients pour lesquels le diagnostic moléculaire de la maladie déjà établi ET/ OU des examens sont en cours
- Patient et/ou son représentant s’opposant au transfert des données à l’Alliance ERDERA

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux pathologies des personnes concernées
Informations recueillies à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et médico-social
Autre

Autre(s) catégorie(s) de donnée(s) utilisée(s)

Données génomiques codifiées issues de séquençage haut débit générées sous forme de fichiers standardisés

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Base(s) médico-administrative(s)

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Non

Variables sensibles utilisées

Année et mois de naissance
Date de décès (JJ/MM/AAAA)

Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)

Nécessité de connaitre l'âge des patients
Nécessité de connaitre l'âge des patients aux décès

Recours au numéro d'identification des professionnels de santé

  Non

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement public de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

CHU Dijon Bourgogne

2 Boulevard Marechal de Lattre de Tassigny 21000 Dijon 21000 Dijon France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1
OLIVIER-FAIVRE Laurence

Calendrier du projet

Date de début : 01/03/2025 – Date de fin : 01/03/2035 Durée de l'étude : 120
Etape 1 : Dépôt du projet
19/05/2025

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence 004

Destinataire(s) des données

Destinataire des données 1

RD-Connect Genome-Phenome Analysis (GPAP) platform Centro Nacional de Análisis Genómico (CNAG-CRG) Spain

Baldiri Reixac, 4, 08028 Barcelona Espagne

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

12

Existence d'une prise de décision automatisée

  Non

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(f) intérêts légitimes du responsable de traitement

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(i) intérêt public dans le domaine de la santé publique

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Les droits des patients prévus aux articles 15 à 20 du RGPD (droit d'accès, rectification, effacement, limitation, droit à la portabilité) ainsi que les modalités d’exercice sont rappelées dans la lettre d’information. Elle sera remise lors des consultations de rendu des résultats avec le clinicien référent. La non-opposition des patients/ leurs proches à la participation à l’étude sera notifiée dans le dossier médical.

Délégué à la protection des données

CHU Dijon Bourgogne

1, boulevard Jeanne d’Arc – BP 77908 21079 Dijon Cedex France

dpo@ght21-52.fr