N° 26618690

RESPRED_UC: L’IA et la prédiction de la réponse aux immunothérapies dans le carcinome urothélial

Partager

Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Recherche, étude, évaluation

Objectifs poursuivis

Prévention et traitement
Prise en charge des patients
Compréhension des maladies

Domaines médicaux investigués

Cancérologie
Anatomie cytologie
Immunologie
Urologie, andrologie et néphrologie

Bénéfices attendus

Depuis 2010, l’immunothérapie connaît un essor phénoménal en oncologie. Au lieu de s’attaquer directement aux cellules tumorales comme le font les chimiothérapies ou encore les radiothérapies, cette approche thérapeutique consiste à lever l’inhibition du système immunitaire du patient induite par les cellules cancéreuse, pour l’aider à les reconnaître et conduire à leur destruction. Plusieurs stratégies sont d’ores et déjà utilisées dans le traitement de différents cancers, et les recherches en cours vont permettre d’étendre les possibilités. Un point important à résoudre reste celui de l’identification des patients chez lesquels ces traitements donneront de bons résultats. Dans le domaine de l’onco-urologie, les taux de réponse aux immunothérapies sont de l’ordre de 20% à 40%.
L’objectif de notre data challenge est d’identifier les patients ayant un cancer de la vessie qui seront répondeur à l’immunothérapie.
Le cancer de la vessie est traité par des immunothérapies à différent stade de son évolution :
• immunothérapie non spécifique endovésicale par BCG au stade Ta, T1 et Tis, n’infiltrant pas le muscle vésical ;
• inhibiteurs du checkpoint immunitaire (antiPD-1 et anti PD-L1) au stade infiltrant le muscle en situation adjuvante (nivolumab sur la base des résultats de l’étude CheckMate 274);
• en situation d’entretien en l’absence de progression après chimiothérapie à base de sel de platine (avelumab, sur la base des résultats de l’étude Javelin Bladder 100);
• pour les maladie localement avancée et/ou métastatique en 2e ligne en cas de progression après une chimiothérapie comportant un sel de platine en 1ère ligne (pembrolizumab sur la base des résultats de l’étude KeyNote045). Le pembrolizumab est également prescrit en 1ère ligne de traitement pour les patients inéligibles à une chimiothérapie par cisplatine (sur la base des résultats de l’étude KeyNote052).
Dans ces différentes situations, les taux de réponse aux immunothérapies sont de l’ordre de 20% à 35%. L’optimisation de la sélection des patients répondeurs est un besoin médical non couvert actuellement par les méthodes anatomopathologiques et immunohistochimiques conventionnelles associées.

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations recueillies à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et médico-social
Informations relatives aux pathologies des personnes concernées
Informations relatives aux bénéficiaires de soins et de prestations médico-sociales

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Dossiers Médicaux

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Non

Variables sensibles utilisées

Date de décès (JJ/MM/AAAA)
Année et mois de naissance
Date de soins (JJ/MM/AAAA)

Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)

Identifier les patients chez lesquels une immunothérapie sera efficace plutôt qu’une autre est une nécessité de santé publique, car il en va de l’efficacité de leur prise en charge et de l’éthique, en leur évitant des pertes de chances et des effets indésirables inutiles. C’est également une nécessité économique, afin de préserver notre système de santé, car les traitements par immunomodulateurs coutent environ 75 000 €/an par patient et peuvent même atteindre 300 000 €/an. Ces coûts posent évidemment des problèmes, en particulier parce qu’ils ne sont efficaces que chez une fraction des patients (environ 20% à 35%) et qu’ils n’apportent pas toujours un bénéfice majeur.
A ce jour, il n’existe pas de marqueurs fiables permettant de prédire la réponse aux immunothérapies dans le cancer de la vessie. Disposer d’une IA permettant de discriminer les patients répondeurs, des non répondeurs à l’immunothérapie nous permettrai d’optimiser la prise en charge des patients.
Cette solution représentera un outil d’aide à la prise de décision clinique et pourra être recommandé à tous les patients qui ont un cancer de vessie traité par immunothérapie.
La mise en place d’une telle solution permettra de ne pas soumettre les patients non-répondeur à des traitements inutiles et couteux mais plutôt de chercher pour eux, dans un deuxième temps, de nouvelles cibles thérapeutiques.

Recours au numéro d'identification des professionnels de santé

  Non

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Etablissement privé de santé (dont fédération)

Responsable de traitement 1

Association Hopital Foch

40 Rue Worth 92150 Suresnes 92150 Suresnes France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1
Dr. RADULESCU CAMELIA

Calendrier du projet

Date de début : 14/01/2025 – Date de fin : 14/07/2026 Durée de l'étude : 18
Etape 1 : Dépôt du projet
23/09/2025

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence 004

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

2

Existence d'une prise de décision automatisée

  Oui

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(i) intérêt public dans le domaine de la santé publique

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Le Comité d’éthique pour la Recherche de l’Hôpital Foch (CERF) a rendu un avis favorable le 23/07/2025.
L’Hôpital Foch s’est engagé à respecter la méthodologie de référence MR-004 de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL). C’est un outil permettant de constater de la conformité d’une recherche sur données aux lois et réglementations en vigueur.
La recherche « RESPRED_UC » est conforme à la MR-004.

DROITS DES PATIENTS
Les patients disposent d’un droit d’accès à leurs données personnelles, de rectification, si elles sont inexactes, et d’un droit à l’effacement sauf si cet effacement est susceptible de rendre impossible ou de compromettre gravement la réalisation de la recherche.
Les patients disposent également d’un droit à la limitation et d’opposition au traitement de leurs données personnelles. Les patients peuvent à tout moment, s'opposer à l’utilisation de leurs données personnelles. Néanmoins, même s'ils formulent cette opposition, l’utilisation de leurs données personnelles collectées avant cette opposition reste possible.
S'ils décident de s'opposer, cette décision sera sans conséquence sur les relations qu'ils ont avec l’équipe soignante et sur leur prise en charge. Dans ce cas, leurs données personnelles seront conservées dans le seul cadre de leur prise en charge médicale.
S'ils souhaitent exercer leurs droits ou poser une question relative à leurs données à caractère personnel, ils peuvent directement s 'adresser au professionnel de santé qui les suit et/ou au Délégué à la protection des données de l’Hôpital Foch.
S'ils estiment que leurs droits ne sont pas respectés, ils peuvent également exercer leur droit de réclamation auprès de la Commission nationale Informatique et libertés, via le site www.cnil.fr ou à l’adresse postale suivante : Commission nationale Informatique et libertés (CNIL), 3 place de Fontenoy – 75015 Paris.

EXPRESSION DE LA DECISION DES PATIENTS
La décision des patients quant à la réutilisation de leurs données personnelles et de leurs échantillons biologiques pour cette recherche est purement volontaire.
S'ils souhaitent exercer leur droit d’opposition à l’utilisation de leurs données personnelles pour cette recherche, ils devront contacter le Délégué à la protection des données de l’Hôpital Foch, qui leur fera parvenir le formulaire d’opposition.
Les patients restent libre de changer d’avis sur l’utilisation de leurs données personnelles et de leurs échantillons biologiques pour cette recherche, à tout moment.

Délégué à la protection des données

Association Hopital Foch

40 Rue Worth 92150 Suresnes 92150 Suresnes France

dpo@hopital-foch.com