Résultats cliniques et fonctionnels de l'hémiarthoplastie en pyrocarbone pour arthrose subluxante postérieure de l’épaule
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
L'hémiarthroplastie de l'épaule préserve mieux l'os et est une alternative à prothèse totale d’épaule1,8 pour les patients jeunes et actifs qui présentent une érosion minime ou une déformation glénoïdienne3,5. Bien que l'hémiarthroplastie ne nécessite pas de composant glénoïdien et évite ainsi les reprise dues au descellement du composant glénoïdien, en particulier chez les patients à risque d'une dysplasie glénoïdienne ou d'une mauvaise qualité osseuse, l'utilisation de têtes humérales métalliques peut induire une érosion modérée ou sévère de la glène, signalée dans 28 % à 43 % des cas 4, 6, 7, 9, 10.
L'érosion glénoïdienne est donc une préoccupation majeure lors d’une hémiarthroplastie, car elle est associée à une douleur persistante et nécessite souvent une conversion en arthroplastie totale ou inversée de l'épaule, ce qui peut être difficile si le stock osseux glénoïdien est réduit 2. La chirurgie est d’autant plus complexe chez les patients avec un défaut osseux ou rétroversion de la glène (types B et C), et donc à risque d’instabilité post-opératoire.
Le but de cette étude est d’évaluer les résultats fonctionnels et cliniques de l’hémiarthoplastie en pyrocarbone chez les patients avec arthrose subluxante postérieure de l’épaule (glènes de type B) avec un suivi de 2 à 10 ans. L'hypothèse est que l'hémiarthroplastie en pyrocarbone peut donner des résultats cliniques et fonctionnels satisfaisants, avec un faible taux de conversion en prothèse totale d’épaule inversée (PTEI).
Critère d’inclusion :
- Patients opérés d’une hémiarthroplastie en utilisant une prothèse en pyrocarbone et présentant une arthrose subluxante postérieure et un glène de type B.IRM post opératoire disponible.
- Patient informé, qui ne s’est pas opposé à l’utilisation de ses données.
- Patients opérés entre 2014 et 2021.
Critère de non inclusion :
- Patients mineurs
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Variables sensibles utilisées
Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)
Ces deux variables font partie des critères d'inclusion de l'étude.
Recours au numéro d'identification des professionnels de santé
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Type de responsable de traitement 2
Responsable de traitement 2
Localisation du responsable de traitement 2
Le responsable de traitement est également responsable de mise en oeuvre
Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
2
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Toutes les données recueillies dans le cadre de cette étude sont pseudonymisées, un code d’identification sera attribué à chaque patient inclus. Seul l’Investigateur est en possession de la table de correspondance entre le numéro d’inclusion et l’identité de son patient. Aucune information identifiante de ne sera transmise en dehors de l’établissement de santé. Une note d’information destinée aux patients leur sera envoyée par l’investigateur, après validation du document par l’IRB. Les patients disposent d’un mois pour s’opposer à leur participation et donc à la collecte de leurs données. L’absence de réponse sera considérée comme un accord à l’utilisation de leurs données. Si un patient s’oppose à l’utilisation de ses données, il sera sorti de l’étude et ses données seront effacées.