SPIN
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Le taux de suicide à l’hôpital varie selon les études de 100 à 550 pour 100 000 admissions (1,2). C’est donc de 10 à 30 fois le taux de suicide dans la population générale. En prison, on compte en moyenne un décès tous les deux ou trois jours. La plupart du temps par suicide. En 2020, 119 personnes incarcérées sont décédées par suicide. La France demeure l’un des pays qui présentent le niveau de suicide en prison le plus élevé d’europe. Les personnes détenues se suicident six fois plus qu’en population générale, à caractéristiques démographiques égales (âge, sexe). Les données descriptives montrent que les suicides à l’hôpital psychiatrique sont de façon générale caractérisés par une prédominance masculine, un âge moyen entre 30 et 50 ans, une représentation diagnostique importante des troubles psychotiques, des troubles de l’humeur et des abus de substances, ainsi que des conditions sociales défavorables. Les moyens utilisés sont particulièrement violents et semblent varier selon le fait que le suicide ait lieu au sein de l’hôpital (pendaison, projection d’une hauteur) ou en prison (pendaison) (3).
Les dispositifs tels que vigilanS ou le 3114, largement soutenus par la puissance publique, peine toutefois à toucher cette intrahospitalière ou carcérale. S’appuyant principalement sur le contact téléphonique, leur impact est limité dans cette population du fait notamment de l’entrave à l’accès au téléphone personnel dans ces institutions. Les patients hospitalisés ou incarcérés font l’objet d’une surveillance institutionnelle. Celle-ci est assurée par des agents (infirmiers, agents des services pénitentiaires). Cependant, l’impératif de gestion du risque suicidaire étant s’efface parfois devant l’ensemble des problématiques associées à la prise en charge des personnes en institution, souvent surchargées.
L'objectif est d'identifier les scénarios moteurs de passage à l’acte en milieu hospitalier.
La population : Dossiers des patients du CHU ayant réalisé un geste suicidaire létal ou non alors qu’ils étaient hospitalisés au CHU de Brest et soignants acceptant de préciser le contexte de passage à l’acte.
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Variables sensibles utilisées
Recours au numéro d'identification des professionnels de santé
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
5
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Droits des personnes
Formulaire d'information (non opposition ou consentement) remis individuellement