Validation d’un test de diagnostic in vitro permettant la détection de certaines anomalies génétiques d’une enzyme appelée DPD avec comme conséquence la diminution ou la perte de l’activité de cet enzyme. Ce test aide à identifier les personnes qui risquent de présenter des effets secondaires graves lors d’un traitement par médicaments lors d’une chimiothérapie.
Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique
Finalité de l'étude
Objectifs poursuivis
Domaines médicaux investigués
Bénéfices attendus
Ce projet vise à améliorer la sécurité des patients traités par des fluoropyrimidines (5-fluorouracile, capécitabine), des médicaments largement utilisés en chimiothérapie pour le traitement des cancers digestifs, ORL et du sein. Environ 5 à 10 % des patients présentent un déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD), une enzyme essentielle pour la dégradation de ces médicaments. Ce déficit expose ces patients à un risque accru de toxicité sévère, pouvant entraîner des effets secondaires graves, voire mortels (myélosuppression, toxicité gastro-intestinale, neurotoxicité).
L’objectif de ce projet est de valider un test de diagnostic in vitro permettant d’identifier ces patients à risque avant l’initiation du traitement. Cela permettrait d’adapter la posologie ou d’opter pour une alternative thérapeutique, réduisant ainsi les hospitalisations liées aux toxicités et améliorant la sécurité et l’efficacité des traitements anticancéreux.
Objectifs poursuivis
- Valider la performance analytique d’un test de détection des mutations du gène DPYD, responsables du déficit en DPD.
- Évaluer la reproductibilité et la précision du test en comparant ses performances sur différents sites et conditions expérimentales.
- Faciliter l’implémentation d’un dépistage systématique chez les patients avant chimiothérapie, conformément aux recommandations des autorités de santé (EMA).
Éléments de méthode
- Type d’étude : Étude de validation analytique et reproductibilité d’un test de diagnostic in vitro.
- Échantillons biologiques : Sang total sur tube EDTA (K2 - K3), provenant de patients anonymisés.
- Critères d’analyse : Détection de mutations spécifiques du gène DPYD associées à un risque de déficit en DPD.
- Stratégie expérimentale :
Comparaison des résultats entre trois sites d’analyse (un US, deux EU).
Évaluation de la reproductibilité entre différents opérateurs, jours de test et lots de réactifs.
Validation du test sur des échantillons de patients aux génotypes variés (type sauvage et mutations).
Population d’étude
- Patients concernés : Toute personne recevant une chimiothérapie à base de fluoropyrimidines.
- Échantillons collectés : Sang total anonymisé, accompagné uniquement de la date de naissance et du pays d’origine du patient pour des analyses stratifiées.
Critères d’inclusion :
Patients ayant déjà subi un test de comparaison de méthodes (analyse rétrospective et prospective).
Volontaires anonymisés recrutés sur plusieurs sites (USA, Europe).
Données utilisées
Catégories de données utilisées
Autre(s) catégorie(s) de donnée(s) utilisée(s)
NA
Source de données utilisées
Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)
Appariement entre les sources de données mobilisées
Variables sensibles utilisées
Justification du recours à cette(ces) variable(s) sensible(s)
L’activité enzymatique de la DPD peut évoluer avec l’âge, et des études ont suggéré que les variations métaboliques influencent la tolérance aux fluoropyrimidines. Collecter la date de naissance permet d’analyser d’éventuelles corrélations entre l’âge et le métabolisme de ces médicaments.
Recours au numéro d'identification des professionnels de santé
Plateforme utilisée pour l'analyse des données
Acteurs finançant et participant à l'étude
Responsable(s) de traitement
Type de responsable de traitement 1
Responsable de traitement 1
Localisation du responsable de traitement 1
Représentant du responsable de traitement 1
Responsable(s) de mise en oeuvre non cités comme responsable de traitement
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 1
Responsable de mise en oeuvre non cité comme responsable de traitement 2
Calendrier du projet
Base légale pour accéder aux données
Encadrement réglementaire
Durée de conservation aux fins du projet (en années)
10
Existence d'une prise de décision automatisée
Fondement juridique
Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)
Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)
Transfert de données personnelles vers un pays hors UE
Dans le cadre de notre procédure de soumission 510(k), nous transmettrons des données cliniques et techniques à la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis. La FDA est soumise à une réglementation fédérale stricte garantissant la confidentialité, l’intégrité et la sécurité de toutes les informations reçues. Les données transmises sont protégées par des mesures juridiques et techniques éprouvées et ne sont utilisées que dans le cadre de l’évaluation réglementaire.
Droits des personnes
Non applicable
Délégué à la protection des données
Rue des Chasseurs Ardennais 10, LIEGE 4031 Belgique 4031 Liège Belgique
cecile.detiffe@lacar-mdx.com