N° 26902374

Vécu et attentes des patients âgés douloureux chroniques en soins primaires : étude qualitative en région Nouvelle Aquitaine.

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Objectif(s) de la recherche et intérêt pour la santé publique

Finalité de l'étude

Recherche, étude, évaluation

Objectifs poursuivis

Prise en charge des patients
Compréhension des maladies

Domaines médicaux investigués

Médecine générale

Bénéfices attendus

L’OMS a défini la personne âgée comme étant une personne ayant dépassé l’espérance de vie attendue à sa naissance. Eurostat, l’Insee, l’Anses, ainsi que la base de données PubMed situent la borne d’âge à 65 ans.
La douleur est sujet complexe puisque la IASP (Association Internationale pour l’étude de la douleur) a redéfini, en 2020, la douleur. La nouvelle définition considère la douleur comme une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée ou ressemblant à celle associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle. La douleur est donc une expérience personnelle qui est influencée à des degrés divers par des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux. D’après la définition de la HAS, réalisée en 2008, il y a douleur chronique quelles que soient sa topographie et son intensité, quand elle persiste ou est récurrente au-delà de ce qui est habituel pour la cause initiale présumée (notamment si elle évolue depuis plus de 3 mois), quand elle répond insuffisamment au traitement, ou lorsqu’elle entraîne une détérioration significative et progressive des capacités fonctionnelles et relationnelles du patient.
La prévalence de la douleur chronique varie de 10,1 % à 55,2 % selon les études françaises et internationales. En France, 12 millions de personnes souffrent de douleurs chroniques. Plus l’âge augmente, plus la prévalence de la douleur augmente. La proportion des personnes âgées ayant des douleurs chroniques est d’environ 60 %, dont un tiers ayant des douleurs sévères. En fin de vie, la prévalence de la douleur peut atteindre 80 %. Cette forte prévalence suggère que tous les médecins généralistes sont fréquemment confrontés à ce genre de consultation.
Il s’agit cependant d’une prise en charge complexe pour le médecin généraliste et ces consultations peuvent rapidement devenir frustrantes pour le médecin et pour le patient. En effet, environ 40% des patients interrogés se disent insatisfaits de leur prise en charge ambulatoire.
Malgré tout, le médecin généraliste n’est pas seul en soins primaires et il doit pouvoir s’appuyer sur une équipe pluriprofessionnelle (infirmiers, paramédicaux, psychologues, assistantes sociales) et multidisciplinaire (médecins psychiatres, rhumatologues, etc). De surcroit, d’après les notes de cadrages de 2019 de la HAS, le médecin est appelé à avoir un rôle plus important dans le parcours du patient âgé douloureux. En effet, il doit pouvoir s’appuyer sur les nouvelles organisations des soins en ville (les équipes de soins primaires, les maisons de santé, les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS)). Au besoin, il doit pouvoir bénéficier des dispositifs d’appui à la coordination des parcours de santé complexes (DAC). Il doit aussi pouvoir requérir l’expertise des médecins et des autres professionnels des centres de la douleur.
Enfin, la personne âgée est plus vulnérable et plus à risque de syndrome de glissement lorsqu’elle est douloureuse. Des répercussions en cascade sont souvent observées sur l’accélération du déclin fonctionnel, le repli sur soi, l’anxiété, la dépression, l’anorexie, la dénutrition ou les troubles du sommeil, et également sur l’aggravation des handicaps et la perte d’autonomie. Connaitre les attentes des patients âgés permettrait d’améliorer notre prise en charge et de tenter de préserver leur autonomie.
D’après mes recherches dans la littérature, cette problématique a déjà été posée mais elle portait sur la population adulte en générale. Je souhaite m’interroger spécifiquement sur la population âgée en recherchant le retentissement sur leur autonomie, et ce qui pourrait la préserver. De plus, je souhaite m’interroger sur les alternatives thérapeutiques non médicamenteuses qui soient envisageables pour les personnes âgées .

Données utilisées

Catégories de données utilisées

Informations relatives aux bénéficiaires de soins et de prestations médico-sociales
Informations recueillies à l'occasion d'activités de prévention, de diagnostic, de soins ou de suivi social et médico-social

Source de données utilisées

Autre

Autre(s) source(s) de donnée(s) mobilisée(s)

Autre(s)

Appariement entre les sources de données mobilisées

  Non

Variables sensibles utilisées

Aucune

Recours au numéro d'identification des professionnels de santé

  Non

Plateforme utilisée pour l'analyse des données

Autre

Acteurs finançant et participant à l'étude

Responsable(s) de traitement

Type de responsable de traitement 1

Université, école, structure de recherches dans le domaine médicale / épidémiologique / pharmacovigilance

Responsable de traitement 1

Université de Bordeaux

35 Place Pey Berland 33000 Bordeaux 33000 Bordeaux France

Localisation du responsable de traitement 1
  Dans l'UE
Représentant du responsable de traitement 1
Président Dean Lewis

Calendrier du projet

Date de début : 03/10/2025 – Date de fin : 02/10/2026 Durée de l'étude : 12
Etape 1 : Dépôt du projet
03/10/2025

Base légale pour accéder aux données

Encadrement réglementaire

Méthodologie de référence 004

Durée de conservation aux fins du projet (en années)

1

Existence d'une prise de décision automatisée

  Non

Fondement juridique

Article 6 du RGPD (Licéité du traitement)

(1)(e) exécution d’une mission d’intérêt public

Article 9 du RGPD (Exception permettant de traiter des données de santé)

(2)(i) intérêt public dans le domaine de la santé publique

Transfert de données personnelles vers un pays hors UE

  Non

Droits des personnes

Notice d'information envoyée aux patients en amont des entretiens avec les étudiantes en médecine chargés du projet de thèse.
Cette notice d'information recense l'intégralité des informations devant être délivrées aux personnes concernées.
L'adresse du Délégué à la protection des données est mise en avant ainsi que les droits des personnes concernées mis en œuvre.

Délégué à la protection des données

Université de Bordeaux

35 Place Pey Berland 33000 Bordeaux 33000 Bordeaux France

dpo@u-bordeaux.fr